Fusillade de la rue d'Isly | |
La rue d'Isly en 2005. | |
Date | |
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Lieu | Rue d'Isly, Alger |
Victimes | Pieds-Noirs(partisans de l'Algérie française) |
Type | Fusillade |
Morts | 80[1] |
Blessés | 200 |
Auteurs | Armée française |
Participants | 4e RT |
Guerre | Guerre d'Algérie |
Coordonnées | 36° 46′ 34″ nord, 3° 03′ 36″ est |
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La fusillade de la rue d’Isly, appelée aussi le massacre de la rue d'Isly, a eu lieu le devant la Grande Poste de la rue d'Isly (dont le nom commémore la bataille homonyme ; aujourd'hui rue Larbi Ben M'Hidi) à Alger, département d'Alger.
Ce jour-là, des Français, civils non armés, favorables à l'Algérie française, manifestent et sont décidés à forcer les barrages des forces de l'ordre qui exerçaient un blocus du quartier de Bab El-Oued en état de siège et fouillaient avec violence les habitations (saccages, morts) à la suite de la mort de sept appelés du contingent tués par des éléments de l'OAS au cours d'un accrochage. La foule des manifestants est mitraillée durant une quinzaine de minutes par des soldats de l'armée française[2]. Le bilan est de plusieurs dizaines de morts et 200 blessés. Le fait déclencheur de ce massacre n'a jamais été éclairci. C'est pour beaucoup d'historiens[Qui ?] un des exemples les plus marquants de la censure pratiquée pendant la guerre d'Algérie.
L'État français n'avait jamais reconnu sa responsabilité, ce qui contribuait à une occultation mémorielle du massacre. Mais le , le président de la République française, Emmanuel Macron, reconnaît devant les associations de rapatriés d'Algérie « la tragédie » de la fusillade de la rue d'Isly, qu'il qualifie « de massacre impardonnable pour la République ».