Professeur d'université (d) | |
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à partir de | |
Chef de bureau (d) Ministère de la Justice | |
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Émile Yvernès (d) | |
Juge d'instance Sarlat-la-Canéda | |
- |
Naissance | |
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Décès | |
Époque |
XIXe siècle |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfants |
Alfred de Tarde Guillaume de Tarde (d) |
A travaillé pour |
Collège de France (- Ministère de la Justice (à partir de ) |
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Membre de |
Académie des sciences morales et politiques Société de sociologie de Paris (d) |
Influencé par | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Fondation nationale des sciences politiques (Fonds Gabriel Tarde, GTA, Département archives, DRIS, Sciences Po)[1] |
Jean-Gabriel Tarde, né le à Sarlat-la-Canéda et mort le à Paris, est un sociologue et psychologue social français, l'un des premiers penseurs de la criminologie moderne. Ses fils, Alfred de Tarde (1880-1925), Paul Tarde (1878-1948) et Guillaume Tarde (1885-1989), poursuivirent un moment son œuvre.
Adversaire de la théorie de Cesare Lombroso sur l'origine biologique du crime, mais surtout le concurrent d'Émile Durkheim lors des premiers débats qui donneront naissance à la sociologie moderne française, il s'est fait connaître notamment par son ouvrage intitulé Les Lois de l'imitation (1890), qui rend compte des comportements sociaux par des tendances psychologiques individuelles. S'il fut un des grands acteurs des débats intellectuels de la seconde moitié du XIXe siècle, ses travaux sont restés dans l'ombre de ceux de l'école durkheimienne. Son œuvre est aujourd'hui redécouverte et fait l'objet d'une réédition complète dans la collection « Les Empêcheurs de penser en rond » sous la direction d'Éric Alliez.