Gabriel Tarde

Pour les articles homonymes, voir Tarde.

Gabriel Tarde

Gabriel Tarde

Fonctions

Professeur d'université (d)
à partir de 1896
Chef de bureau (d) Ministère de la Justice
1894-1896
Émile Yvernès (d)
Juge d'instance Sarlat-la-Canéda
1873-1893

Biographie

Naissance	12 mars 1843 Sarlat-la-Canéda (France)
Décès	12 mai 1904 (à 61 ans) Paris (France)
Époque	XIXe siècle
Nationalité	française
Formation	Université de Toulouse
Activités	Professeur, philosophe, juriste, criminologue, psychologue social, sociologue, magistrat
Enfants	Alfred de Tarde Guillaume de Tarde (d)

Autres informations

A travaillé pour	Collège de France (1901-1904) Ministère de la Justice (à partir de 1864)
Membre de	Académie des sciences morales et politiques Société de sociologie de Paris (d)
Influencé par	Leibniz, Cournot
Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par	Fondation nationale des sciences politiques (Fonds Gabriel Tarde, GTA, Département archives, DRIS, Sciences Po)[1]

Œuvres principales

Les Lois de l'imitation (1890), Monadologie et Sociologie (1893), L'Opinion et la Foule (1901), Psychologie économique (1902)

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Jean-Gabriel Tarde, né le 12 mars 1843 à Sarlat-la-Canéda et mort le 12 mai 1904 à Paris, est un sociologue et psychologue social français, l'un des premiers penseurs de la criminologie moderne. Ses fils, Alfred de Tarde (1880-1925), Paul Tarde (1878-1948) et Guillaume Tarde (1885-1989), poursuivirent un moment son œuvre.

Adversaire de la théorie de Cesare Lombroso sur l'origine biologique du crime, mais surtout le concurrent d'Émile Durkheim lors des premiers débats qui donneront naissance à la sociologie moderne française, il s'est fait connaître notamment par son ouvrage intitulé Les Lois de l'imitation (1890), qui rend compte des comportements sociaux par des tendances psychologiques individuelles. S'il fut un des grands acteurs des débats intellectuels de la seconde moitié du XIX^e siècle, ses travaux sont restés dans l'ombre de ceux de l'école durkheimienne. Son œuvre est aujourd'hui redécouverte et fait l'objet d'une réédition complète dans la collection « Les Empêcheurs de penser en rond » sous la direction d'Éric Alliez.