Gazole | |
Identification | |
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No CAS | |
No CE | 270-676-1 |
Apparence | liquide incolore à jaune |
Propriétés physiques | |
T° ébullition | 170 à 390 °C[1] |
Solubilité | pratiquement insoluble dans l'eau[1] |
Masse volumique | 0,8 à 0,91 g/cm3 à 15 °C[1] |
T° d'auto-inflammation | 220 °C[1] |
Point d’éclair | > 55 °C ISO 2719 (contient de l'essence en hiver, donc le point d'éclair est plus bas)[1] |
Limites d’explosivité dans l’air | inférieure : 0,6 %vol supérieure : 6,5 %vol[1] |
Pression de vapeur saturante | 1 mbar à 20 °C[1] |
Viscosité cinématique | 1,5 mm2/s à 40 °C[1] |
Précautions | |
SGH[2] | |
H204, H224, H225, H226, H227, H300, H301, H302, H304, H330, H331, H336, H410, H411, H412, H413, EUH209, EUH209A, EUH401, P210, P211, P242 et P270 |
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Transport | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le gazole, gasoil, gas-oil, diesel (par antonomase), ou encore diésel (orthographe rectifiée de 1990)[3], est un carburant pour moteur à allumage par compression (moteur Diesel). Physiquement, c'est un fioul léger et, réglementairement, un carburant (norme fiscale) issu du raffinage du pétrole. Le gasoil est le carburant utilisé dans les moteurs conventionnellement appelés « moteurs diesel ». Le diesel B7, le plus répandu, est composé à 7 % de biogazole.
Sa version non routière, est appelée en France GNR (Gazole Non Routier), ayant un avantage fiscal, pour certaines utilisations.
Gros émetteur d'oxydes d'azote et de particules fines nocives pour le système respiratoire[4], le gazole est fortement taxé au Danemark et en Suisse, vendu plus cher que l'essence aux États-Unis ; il est encore très utilisé en France où il a longtemps été moins cher et moins taxé que l'essence[5], avec toutefois une résorption progressive de l'écart de fiscalité. Dans ce pays, la perception de ce type de carburant a fortement changé ces dernières années. Ainsi les ventes de véhicules fonctionnant au gazole se sont effondrées[6] et ces derniers sont aujourd'hui progressivement[7],[8] interdits de circulation dans la plupart des grandes villes françaises ainsi que dans leurs agglomérations[9],[10],[11] afin d'aboutir à leur bannissement total entre 2024 et 2030 selon la ville concernée.