Comme son nom l’indique, elle est constituée d’unités mobiles capables d’intervenir dans l’ensemble du territoire français (métropolitain et outre-mer) ou en opérations extérieures. Le statut militaire de ses personnels facilite leur emploi dans un large éventail de situations, allant de la paix civile aux opérations extérieures.
Sa création en 1921 répond au besoin d’une force de gendarmerie spécialisée dans le maintien de l'ordre, pour compléter l’action de la police et surtout pour éviter l’emploi de l’armée, avec tous les risques que celui-ci comporte (fraternisation ou, à l'opposé, usage de violence excessive).
Dans la Gendarmerie, la gendarmerie mobile est surnommée « la jaune » en raison de la couleur dorée de ses galons (historiquement, couleur des armes à pied)[8]. Les médias, ou plus rarement le grand public, utilisent parfois les termes de « gardes mobiles » pour qualifier les gendarmes mobiles[9].
C'était, en France, l'un des seuls métiers, avec celui de légionnaire, encore récemment interdit aux femmes, car seuls les emplois d'officiers leur étaient ouverts. L'intégration des sous-officiers féminins, qui a débuté en 2015 sous forme d'expérimentation[10], a été confirmée en juin 2016[11].
↑ D'après le « Rapport no 2794 de l'Assemblée Nationale fait au nom de la commission d'enquête chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens », du , 12 877 hommes en équivalents temps plein (ETP) servent en gendarmerie mobile, répartis en 108 escadrons (EGM) et trois pelotons d’intervention inter-régionaux de Gendarmerie (PI2G). Les 108 EGM seuls regroupent 12 751 hommes, soit un effectif moyen d’environ 118 hommes par EGM. http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r2794.asp#P250_57845. D'après le site internet L'essor de la Gendarmerie nationale, ces effectifs doivent connaître une légère progression en 2016, 360 postes étant créés en Gendarmerie dont la plupart en gendarmerie mobile. http://www.lessor.org/360-postes-supplementaires-vont-etre-crees-en-gendarmerie/ publié le 23 septembre 2015. De nouvelles mesures prises à la suite des attentats de novembre 2015 portent sur la création d'un peloton supplémentaire au sein de 22 escadrons et de 3 PI2G supplémentaires en 2016
↑En général, dans les forces armées françaises, une unité (régiment, bataillon etc.) est dite « de marche » lorsqu'elle est constituée temporairement, souvent à partir d'éléments divers n'appartenant pas à la même formation organique, pour accomplir une mission particulière pendant une période donnée. Dans la Gendarmerie, le terme est également utilisé pour distinguer les unités tactiques des unités de soutien (escadron de marche vs escadron des services ; peloton de marche vs peloton hors rang etc.). De nos jours, pratiquement tous les escadrons de gendarmerie mobile sont des escadrons de marche – à l’exception de quelques escadrons de la région parisienne qui assurent des missions de sécurité et de soutien. Ces dernières unités ne se déplacent pas et ne sont pas engagées au maintien de l’ordre comme les escadrons de marche.
↑Le mot « gendarmerie », lorsqu'il désigne l'organisme d’État à caractère unique, e.g. dans les expressions « la Gendarmerie » ou « la Gendarmerie nationale », prend une majuscule comme cela est préconisé dans l'article sur les Wikipédia:Conventions typographiques, notamment au § Organismes uniques et au § Unités militaires ; dans les autres cas, il garde la minuscule, comme pour la « gendarmerie mobile » ou les « forces de gendarmerie ».
↑Leur création — et donc indirectement celle des CRS à la fin de la guerre — est une conséquence directe de la dissolution de la garde républicaine mobile, qui n'avait été compensée que très partiellement par la création de la Garde.
↑Lors des opérations de maintien de l'ordre, le grand public, parfois même la presse, qualifie souvent de CRS tout membre des forces de l'ordre portant un casque.
↑La gendarmerie départementale, elle est appelée « la blanche » en raison de la couleur argentée des siens (historiquement, couleur des armes à cheval)
↑Ce terme provient de l'ancienne appellation de la gendarmerie mobile qui était « garde républicaine mobile »
↑Dans son numéro 369 de , le magazine Gend'Info mentionne l'annonce par le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) le que la démarche de « préfiguration de la féminisation en gendarmerie mobile » serait lancée en . Dans son numéro 375 de mars 2015, le magazine annonce l'intégration d'une trentaine de personnels féminins dans les escadrons 11/1 (Satory), 21/2 (Mont-de-Marsan) et 11/5 (Sathonay-Camp) et avril et juin 2015 dans le cadre d'une première phase expérimentale devant s'achever à la fin du premier semestre 2016, et au terme de laquelle une évaluation sera conduite afin de « déterminer les modalités de sa généralisation ».