Grand Orient de France

Grand Orient de France
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
InstitutionelementVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Grand maître
Nicolas Penin (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Affiliation
Chiffre d'affaires
6,8 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Publication
Humanisme, La Chaîne d'union, Horizons maçonniques.
Site web
Photo du buste d'une Marianne maçonnique
Jacques France (), Marianne maçonnique.

Le Grand Orient de France (abrégé en GOF, GODF ou simplement GO) est la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus importante d'Europe continentale. Il est né en d'une profonde transformation de la première Grande Loge de France. Ce renouvellement débouche sur des traits spécifiques qu'il imprime à la maçonnerie française, rendant celle-ci singulière, notamment au vu des autres maçonneries européennes. En , la majorité de ces différences perdurent encore en son sein.

L'évolution de l'obédience se fait au travers de l’histoire politique et sociale de la France. Investi par le milieu politique sous le Premier Empire, accusé par l’Abbé Augustin Barruel et les milieux contre-révolutionnaires de conspiration ayant abouti à la révolution, le Grand Orient développe au fil de son évolution un engagement humaniste et politique. En , le Grand Orient supprime l'obligation pour ses membres de se référer à « l'existence de Dieu » et à « l'immortalité de l'âme ». Dès lors, il est qualifié d'obédience dite « libérale » ou « adogmatique », qui adopte pour principe la « liberté absolue de conscience », n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres. En cela, il se distingue des obédiences de la branche anglo-saxonne qui enjoint le respect de préceptes dits « de régularité » édictés par la Grande Loge unie d'Angleterre en , impliquant notamment la croyance en Dieu et en sa Volonté révélée[N 1] ainsi que l'abstention de sujets politiques ou religieux en loge.

Profondément impliqué dans la vie publique et politique sous la IIIe République, il est dissout au même titre que l'ensemble de la franc-maçonnerie française lors de la Seconde Guerre mondiale par le régime de Vichy. Le Grand Orient peine au sortir de la guerre à rebâtir ses effectifs et s’éloigne de l'action politique directe afin de privilégier la réflexion philosophique et sociétale. Fondateur du CLIPSAS, association regroupant les obédiences adogmatiques autour du globe, il est — avec plus de 52 000 membres répartis dans environ 1 250 loges — la première obédience adogmatique d'Europe. Depuis , il laisse à ses loges la liberté d'initier ses membres sans distinction de sexe.

Puissance symbolique souveraine (ses membres sont également des « initiés »[N 2]), son rite officiel est le Rite français consubstantiel à la création de l'obédience, celle-ci intègre au cours de son histoire et au gré de leurs apparitions la plupart des rites maçonniques pratiqués de nos jours. Imprégné de culture orale, le GODF n'en est pas moins une institution de droit régie par la loi de 1901 et par des règles écrites fondées sur le suffrage universel, principe démocratique qui s'exerce sur toutes ses structures. La devise, Liberté, Égalité, Fraternité, qu'il adopte en fait suite aux pages de son histoire et se confond volontairement avec celle de la République française.
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