Causes | Virus de la grippe |
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Transmission | Transmission aéroportée (d), contamination par les sécrétions respiratoires (d), transmission directe (d) et transmission par surface contaminée (d) |
Incubation min | 3 h |
Incubation max | 72 h |
Symptômes | Fièvre, congestion nasale, myalgie, céphalée, fatigue, toux, rhinite, douleur thoracique et frissonnement (en) |
Médicament | Peramivir, oseltamivir, zanamivir et baloxavir |
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Spécialité | Médecine générale, pneumologie et maladie infectieuse |
CISP-2 | R80 |
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CIM-10 | J10, J11 |
CIM-9 | 487 |
OMIM | 614680 |
DiseasesDB | 6791 |
MedlinePlus | 000080 |
eMedicine |
219557 ped/3006 |
MeSH | D007251 |
Patient UK | Influenza |
La grippe ou influenza est une maladie infectieuse et contagieuse fréquente, causée par certains virus à ARN de la famille des orthomyxoviridés : le virus de la grippe A, le virus de la grippe B, le virus de la grippe C et le virus de la grippe D[2]. Elle touche les oiseaux et certains mammifères, dont le porc, le phoque et l'être humain.
Favorisée par la promiscuité et le confinement à l'intérieur des bâtiments, la grippe humaine sévit sur un mode épidémique, saisonnier automno-hivernal (saison froide) dans les pays tempérés et avec un pic lors de la saison des pluies (saison chaude) dans les pays tropicaux[3]. Des recherches[4],[5] montrent également qu'il existe une relation entre les pandémies grippales et les conditions d'El Niño à La Niña dans l'océan Pacifique. Les années où la Niña sévit, l'épidémie de grippe est plus virulente, elle touche plus de personnes et fait davantage de morts. À l'inverse, les années où El Niño est dans l'océan Pacifique, la propagation de la grippe est plutôt faible et cause moins de victimes.
Elle se traduit chez l'être humain par un ensemble de signes non spécifiques associant fièvre, céphalées, toux, pharyngite, myalgies, asthénie et anorexie. Ces symptômes, éléments du syndrome grippal dont la grippe n'est qu'une cause parmi d'autres, font évoquer le diagnostic par la soudaineté de leur apparition, leur survenue en période d'épidémie grippale et leur disparition habituelle après quelques jours d'évolution. Dans les cas les plus sérieux, la grippe est grevée de complications (au premier rang desquelles les pneumonies bactériennes et la déshydratation) possiblement fatales.
La transmission interhumaine de la maladie est essentiellement respiratoire, via des gouttelettes riches en virus provenant de la toux et des éternuements des sujets infectés. Le diagnostic de la grippe en période d'épidémie est simple, et une grippe non compliquée relève habituellement d'un traitement symptomatique. Des antiviraux sont disponibles pour le traitement et la prophylaxie de la grippe, parmi lesquels les inhibiteurs de la neuraminidase tiennent aujourd'hui une place de choix. La prévention de la grippe repose sur une vaccination annuelle, proposée dans la plupart des pays industrialisés aux personnes à risque[6] et administrée aux volailles d'élevage[7].
Souvent banalisée comme synonyme de rhume ou de « coup de froid », la grippe est une maladie sérieuse et un problème majeur de santé publique à l'échelle planétaire[8]. Elle est responsable dans le monde d'une morbidité élevée, avec environ 5 millions de cas de maladies graves et de 290 000 à 650 000 décès par an, essentiellement des personnes à risque - les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant d’affections chroniques[9]. En France, la grippe touche entre 2 et 7 millions de personnes et provoque environ 10 000 morts chaque hiver[10],[11],[12]. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est considérable, évalué à plusieurs milliards de dollars aux États-Unis, et à 460 millions d'euros en France[13] pour une épidémie moyenne.