Hadrien | |
14e empereur romain | |
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Hadrien (Musée archéologique national de Venise). | |
Règne | |
– (20 ans, 10 mois et 29 jours) |
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Période | Antonins |
Précédé par | Trajan |
Suivi de | Antonin le Pieux |
Biographie | |
Nom de naissance | Publius Aelius Hadrianus |
Naissance | Italica (Bétique, Espagne) |
Décès | (à 62 ans) |
Inhumation | Mausolée d'Hadrien |
Père | Publius Aelius Hadrianus Afer |
Mère | Domitia Paulina ou Domitia Paulina Major |
Fratrie | Aelia Domitia Paulina ou Domitia Paulina Minor |
Épouse | Vibia Sabina |
Adoption | (1) Lucius Aelius (2) Antonin le Pieux |
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Publius Aelius Hadrianus dit Hadrien (Imperator Cæsar Traianus Hadrianus Augustus, en latin), né le à Italica (près de Séville) et mort le à Baïes, est un empereur romain de la dynastie des Antonins. Il succède à Trajan en 117 et règne jusqu'à sa mort en 138.
Empereur lettré, poète et philosophe, il rompt avec la politique expansionniste de son prédécesseur, s'attachant à pacifier et à structurer administrativement l'Empire romain tout en consolidant des frontières parfois poreuses. En 122, il fait ainsi bâtir une muraille à son nom pour marquer la limite du nord de la Bretagne romaine.
Hadrien s'est appliqué à poursuivre ses idéaux impériaux et ses intérêts personnels. Au cours de son règne, il visite quasiment toutes les provinces de l'Empire, encourageant le développement de la culture et subventionnant personnellement plusieurs projets. À Rome, il fait entièrement reconstruire le Panthéon et bâtit le temple de Vénus et de Rome. Fervent admirateur de la Grèce et cherchant à faire d'Athènes la capitale culturelle de l'Empire, il y ordonne la construction de nombreux temples opulents. Sa relation avec le jeune Antinoüs et la mort prématurée de celui-ci conduit Hadrien à fonder Antinoupolis, une ville en son hommage sur les rives du Nil.
Les dernières années d'Hadrien sont marquées par la maladie. Il vit la révolte de Bar Kokhba comme l'échec de son idéal panhellénique, et fait exécuter plusieurs sénateurs pour leurs prétendus complots, ce qui provoque une baisse de sa popularité. Ne parvenant pas à avoir d'enfant avec son épouse Sabine, il adopte Antonin le Pieux en 138 et le nomme héritier de l'Empire. Hadrien meurt la même année à Baïes, Antonin le faisant postérieurement diviniser malgré l'opposition du Sénat.
Les sources antiques le décrivent comme énigmatique et contradictoire, capable à la fois d'une grande générosité personnelle et d'une extrême cruauté, poussé par une curiosité insatiable ainsi que par une ambition sans limites. Edward Gibbon l'inclut parmi les « cinq bons empereurs », le qualifiant de « dictateur bienveillant ».