Humbert Ier (roi d'Italie)

Humbert Ier
Illustration.
Humbert Ier en 1887.
Titre
Roi d'Italie

(22 ans, 6 mois et 20 jours)
Couronnement
Prédécesseur Victor-Emmanuel II
Successeur Victor-Emmanuel III
Biographie
Titre complet Roi d’Italie
Duc de Savoie
Prince de Piémont
Dynastie Maison de Savoie
Nom de naissance Umberto Rainerio Carlo Emanuele Giovanni Maria Ferdinando Eugenio di Savoia
Date de naissance
Lieu de naissance Turin (Sardaigne)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Monza (Italie)
Nature du décès Assassinat
Sépulture Panthéon
Père Victor-Emmanuel II
Mère Adélaïde de Habsbourg-Lorraine
Conjoint Marguerite de Savoie
Enfants Victor-Emmanuel III
Religion Catholicisme romain
Résidence Palais du Quirinal

Signature de Humbert Ier

Humbert Ier (roi d'Italie)
Monarques d'Italie

Humbert Ier (en italien Umberto I), né le à Turin et mort le à Monza, de la maison de Savoie, est roi d'Italie du jusqu'à son assassinat. Il est le fils de Victor-Emmanuel II et d'Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.

Son règne a vu l'Italie tenter une expansion coloniale dans la Corne de l'Afrique, gagnant avec succès l'Érythrée et la Somalie malgré la perte de l'Abyssinie à la bataille d'Adoua en 1896. En 1882, il approuve la Triplice avec l'Empire allemand et l'Autriche-Hongrie.

Profondément détesté par les anarchistes et la gauche, il fut durement combattu pour son conservatisme rigide (qui devint amer dans les dernières années du règne). Son implication indirecte dans le scandale de la Banca Romana[1], l'approbation des répressions des soulèvements populaires de 1898 et l'honneur accordé au général Fiorenzo Bava Beccaris pour l'étouffement sanglant des manifestations de mai de la même année à Milan, constituent des actions et conduites politiques qui lui ont coûté au moins trois attentats en 22 ans[2] jusqu'à celui de Monza, le 29 juillet 1900, de l'anarchiste Gaetano Bresci, qui lui sera fatal.

Certains se souviennent positivement du monarque pour son attitude face à des catastrophes telles que l'épidémie de choléra à Naples en 1884, faisant personnellement de son mieux pour aider (c'est pourquoi il était surnommé « Re Buono » (« Bon Roi »), et pour la promulgation du dit Code Zanardelli, qui a apporté quelques innovations au code pénal, comme l'abolition de la peine de mort.

Il reçut le surnom de « Re Mitraglia » des anarchistes[3]. Il fut également destinataire d'une des Wahnbriefe (lettres pour la folie) de Friedrich Nietzsche. Le style humbertien, style artistique et architectural, tire son nom d'Humbert Ier.

  1. Sergio Romano, La storia sul comodino: personaggi, viaggi, memorie, Greco & Greco Editori, Milano, p. 87.
  2. Benedetto Croce, Storia D'Italia dal 1871 al 1915, Bibliopolis, Napoli, 2004.
  3. Napoleone Colajanni, L'Italia nel 1898, Galzerano, 1998, p. 7

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