Immigration en Belgique

L'immigration en Belgique représentait, selon la définition des Nations unies[N 1],[1], 1 809 000 personnes début 2015, soit 16,1 % de sa population, dont environ 954 800 (8,5 %) nées hors de l'Union européenne[2]. Le nombre d'étrangers était lui de 1 255 286 (11,2 %) début 2015 contre 1 295 660 (11,5 %) début 2016[3]. En 2010, 25 % de la population jusqu'à la 2e génération était d'origine étrangère (dont 10 % d'étrangers, 7,5 % de Belges nés d'étrangers et 7,5 % de personnes de la 2e génération)[4],[5]. En 2016, selon la BCSS[N 2], 16,5 % de la population est née hors de Belgique et 13,7 % est belge née d'étrangers[6].

La Belgique a accueilli depuis le XIXe siècle plusieurs vagues d'immigration. En fonction des différentes périodes de l'histoire du pays, les motifs de ces déplacements volontaires seront différents. Dans les années 1920, la politique belge en matière d'immigration est fondée sur un principe majeur : « l'immigration n'est admise que dans la mesure où elle joue un rôle économique c'est-à-dire un rôle d'apport de main-d'œuvre indispensable au développement de l'industrie belge »[7]. La Belgique passera ensuite d'une immigration de travail à une immigration de peuplement dans les années 1940-50 après la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, c'est une immigration clandestine que connaitra le pays dans les années 1960. En 1974, la Belgique renforce sa politique migratoire[8] et décide de passer à l'immigration zéro en fermant ses frontières à l'immigration. De nombreuses dispositions législatives verront le jour à la suite de ces changements en matière d'immigration.

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les migrants venaient principalement des pays limitrophes. Aujourd’hui, l'immigration en Belgique, « se caractérise par une très grande diversification des nationalités »[9]. Les nationalités qu'on retrouve le plus régulièrement parmi ces immigrés sont les Marocains (500 000[10]), les Italiens (500 000), les Turcs (200 000-220 000[11]), les Français (110 000), les Néerlandais (92 000) et les Espagnols (44 000). Rien qu'en reprenant ces six nationalités, on atteint plus de 70 % des étrangers en Belgique[12].


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  1. « Migrant/migration | Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur unesco.org (consulté le ).
  2. (en) « File:Foreign-born population by country of birth, 1 January 2015 (¹) YB16-fr.png - Statistics Explained », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  3. « Population - Chiffres population 2010-2016 - - Home », sur statbel.fgov.be (consulté le ).
  4. Laurent Hanseeuw, Belgique, terre d’immigration: statistiques et évolutions, Itinera Institute, (lire en ligne)
  5. « La Belgique est une nation d’immigrants - Itinera Institute », sur itinerainstitute.org, (consulté le ).
  6. « L’impact économique de l’immigration en Belgique », sur nbb.be (consulté le ).
  7. Vincent de Coorebyter, « Immigration et culture (1) », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 1186,‎ , p. 3–48 (ISSN 0008-9664, lire en ligne, consulté le )
  8. Mazzocchetti 2011, p. ?.
  9. Histoire de l’immigration en Belgique [...].
  10. [1], Centre de recherche en démographie et sociétés de l'Université catholique de Louvain. Dernière consultation le 11 octobre 2015.
  11. « Cinquantième anniversaire de l'immigration turque en Belgique » (consultée le )
  12. Burnotte 2010, p. ?.

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