Inflorescence

Huit des formes d'inflorescence les plus courantes.
Huit des formes d'inflorescence les plus courantes.
Phallus de titan, avec son spadice, une des inflorescences les plus hautes au monde constituées de fleurs sapromyophiles.

L'inflorescence (du latin inflorescere : fleurir) est la disposition des fleurs sur la tige d’une plante à fleurs. Cette disposition, dont le motif s'apparente à une fractale, est souvent caractéristique d’une famille, par exemple le spadice des Aracées, et lui a parfois donné son nom : l'ombelle est l'inflorescence typique des Ombellifères (aujourd'hui Apiacées), le capitule des Composées (aujourd'hui Astéracées).

Dans les inflorescences, les fleurs simples tendent parfois à se spécialiser. C’est le cas notamment dans les capitules dont les fleurs périphériques, portent une ligule qui simule le pétale d’une fleur simple.

On distingue les inflorescences indéfinies et les inflorescences définies, selon que l’axe principal de l’inflorescence est terminé par un bourgeon ou par une fleur.

Il est parfois difficile de distinguer une inflorescence par rapport à un bouquet de fleurs solitaires et dispersées. Dans le cas de l'inflorescence, les fleurs ne sont généralement séparées entre elles par aucune feuille. Une définition rigoureuse de l'inflorescence pourrait donc être la suivante : L'Inflorescence est le mode de groupement des fleurs d'une même plante dans une espèce donnée, les fleurs n'étant généralement séparées entre elles par aucune feuille. Ce mode de groupement permet de caractériser une espèce, souvent un genre et parfois une famille complète.

L'inflorescence est un des moyens d'attraction des pollinisateurs par l'effet de groupe qu'elle procure. Ce rassemblement de fleurs augmente généralement le taux des visites et la diversité des pollinisateurs, car il offre à ceux-ci une mine concentrée de ressources plus visibles et une facilitation de l'atterrissage. De plus, l'inflorescence simule une grande fleur plus prometteuse de récompenses (nectar, pollen)[1].

  1. (en) Kaisa Mustajärvi, Pirkko Siikamäki, Saara Rytkönen, Antti Lammi, « Consequences of plant population size and density for plant–pollinator interactions and plant performance », Journal of Ecology, vol. 89, no 1,‎ , p. 80–87 (DOI 10.1046/j.1365-2745.2001.00521.x).

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