Intendant | |
Louis Le Tonnelier de Breteuil, intendant du Languedoc (1647-1653) puis de la généralité de Paris (1653-1657) | |
Création | 1635 |
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Titre | Intendant de police, justice & finances. |
Mandant | Roi de France |
Durée du mandat | Non fixe |
Abrogation | 1790 |
Rémunération | ~10 000lt |
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Sous l'Ancien Régime, les intendants étaient les personnages centraux de l'administration royale dans les généralités. Leur rôle s'apparente à celui des actuels préfets, dans une moindre mesure.
Les intendants exerçaient leur administration dans le cadre des généralités et étaient secondés par un secrétaire nommé subdélégué général. Chaque généralité était divisée en subdélégations (sortes de sous-préfectures) à la tête desquelles se trouvait un subdélégué (sorte de sous-préfet) nommé par l'intendant. Chaque subdélégation était elle-même subdivisée en arrondissements (équivalent de nos actuels cantons) qui regroupaient plusieurs paroisses et qui portaient l’appellation officielle d'arrondissement de correspondance de la subdélégation. À la tête de chacun de ces arrondissements se trouvait un correspondant nommé par l'intendant sur proposition de son subdélégué[1].
Un intendant recevait une pension moyenne de 10 000 livres, mais les subdélégués ne recevaient aucun traitement et cumulaient le plus souvent leur charge avec une autre fonction (magistrat, administrateur civil ou militaire, etc.).
En 1789, la jeune Assemblée nationale s'est servi de cette organisation comme modèle pour créer les départements et les districts, puis Napoléon Bonaparte reprendra la même organisation pour instituer les préfets et les sous-préfets que nous connaissons aujourd'hui.
De 1789 à 1980, le rôle d'Intendant est resté partagé entre le préfet et l'intendant militaire.