Date | 27 août-19 novembre 1799 |
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Lieu | Hollande-Septentrionale, République batave |
Issue | Victoire de l'alliance franco-batave et retrait des troupes anglo-russes |
République française République batave |
Royaume de Grande-Bretagne Empire russe |
Guillaume Brune Herman Willem Daendels |
Frederick d'York Johann Hermann von Fersen Ivan Essen |
30 à 35 000 | 35 à 40 000 |
10 700 tués ou blessés | 9 300 tués, blessés ou capturés |
Batailles
Guerre de la Deuxième Coalition
L'invasion anglo-russe de la Hollande (également connue sous le nom de campagne de Hollande, d'expédition anglo-russe en Hollande et d'expédition du Helder) est une campagne militaire de la Deuxième Coalition qui s'est déroulée du au , et qui fut marquée par l'invasion de la région de Hollande (République batave) par une coalition composée de forces britanniques et russes. La campagne avait pour double objectif de neutraliser la flotte batave et de favoriser un soulèvement des partisans de l'ancien stathouder Guillaume V contre le gouvernement batave, favorable aux Français. Une coalition entre des armées française et batave de puissance équivalente s'opposa à cette invasion.
D'un point de vue tactique, le conflit fut dans un premier temps favorable aux Anglo-Russes, vainqueurs lors de la bataille de Callantsoog puis du combat du Zyp. Les batailles suivantes furent cependant favorables aux Franco-Bataves, qui remportèrent un succès stratégique à Bergen malgré leur infériorité numérique, et parvinrent à affaiblir les forces anglo-russes en tirant profit du terrain malgré la défaite d'Alkmaar. La dernière bataille, livrée à Castricum, infligea de lourdes pertes aux deux camps, mais constitua une victoire décisive pour le camp républicain. À la suite de cette dernière, le chef de l'état-major britannique, Frederick d'York, comte d'Ulster et duc d'York et Albany ordonna un repli de ses troupes au niveau de la tête de pont initiale, située à l'extrême nord de la péninsule. La convention d'Alkmaar, négociée le avec le général en chef des troupes franco-bataves, le général Guillaume Brune, mit fin aux hostilités, en permettant aux troupes britanniques et russes de quitter la zone sans violence.