Jacob Zuma | |
Jacob Zuma en 2017. | |
Fonctions | |
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Président de la république d'Afrique du Sud | |
– (8 ans, 9 mois et 5 jours) |
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Élection | 6 mai 2009 |
Réélection | 21 mai 2014 |
Vice-président | Kgalema Motlanthe Cyril Ramaphosa |
Gouvernement | Zuma |
Prédécesseur | Kgalema Motlanthe |
Successeur | Cyril Ramaphosa |
Vice-président de la république d'Afrique du Sud | |
– (5 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Président | Thabo Mbeki |
Prédécesseur | Thabo Mbeki |
Successeur | Phumzile Mlambo-Ngcuka |
Président du Congrès national africain | |
– (10 ans) |
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Prédécesseur | Thabo Mbeki |
Successeur | Cyril Ramaphosa |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacob Gedleyihlekisa Zuma |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nkandla, Natal (Union d'Afrique du Sud) |
Nationalité | sud-africaine |
Parti politique | Congrès national africain (1959-2024) Umkhonto we Sizwe (depuis 2024) |
Conjoints | Gertrude Sizakele Khumalo (depuis 1973) Kate Mantsho (1976-2000) Nkosazana Dlamini (1982-1998) Nompumelelo Ntuli (depuis 2008) Thobeka Madiba (depuis 2010) Gloria Bongekile Ngema (depuis 2012) |
Enfants | 23 |
Religion | Méthodisme |
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Vice-présidents de la république d'Afrique du Sud Présidents de la république d'Afrique du Sud |
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Jacob Zuma, né le , est un homme d'État sud-africain, président de la république d'Afrique du Sud du au .
Issu de l'ethnie zouloue, autodidacte, il est une figure de la lutte anti-apartheid, ayant été emprisonné durant dix ans à Robben Island. Membre de l'aile gauche du Congrès national africain (ANC), il est vice-président de la République de 1999 à 2005 et accède à la présidence de l'ANC en décembre 2007.
En 2009, après la victoire de l'ANC aux élections législatives, il est élu président de la République par le Parlement. Il succède au président intérimaire, Kgalema Motlanthe, qui devient vice-président de la République. Jacob Zuma et l'ANC remportent les élections législatives de 2014 dans un contexte social, politique et économique délicat, ce qui lui permet d'être réélu chef de l'État par l'Assemblée nationale.
Il est régulièrement au centre de polémiques et menacé de motions de défiance en raison d'accusations d'agressions sexuelles, de scandales de corruption et de dégradation de la situation économique du pays. Devenu très impopulaire, il quitte la tête de l'ANC en décembre 2017. Menacé de destitution par son parti, il démissionne de la présidence de la République l’année suivante.
En 2021, alors qu'il est visé par de nombreux chefs d’accusation, il est emprisonné à la suite d'une condamnation pour outrage à la justice en raison de son refus de comparaître devant une commission d'enquête sur la corruption politique. Son incarcération déclenche les plus violentes émeutes depuis la fin de l’apartheid ; il est libéré peu après pour raisons médicales.
En 2024, il quitte l'ANC et fonde un nouveau parti politique, Umkhonto we Sizwe (MK), en vue des élections générales de la même année.