Jacques Anquetil

Jacques Anquetil
Jacques Anquetil en 1963.
Informations
Nom de naissance
Jacques Eugène Ernest AnquetilVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Maître Jacques, la Caravelle, Monsieur Chrono
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Spécialité
Distinctions
Équipes amateurs
1950-08.1953AC Sottevillais
Équipes professionnelles
Équipes dirigées
1982-1987 France (sélectionneur)
Principales victoires
Super Prestige Pernod 1961, 1963, 1965 et 1966
Championnats
Maillot tricolore Champion de France de poursuite 1955, 1956 et 1957
8 grands tours
Leader du classement général Tour de France 1957, 1961, 1962, 1963 et 1964
Leader du classement général Tour d'Italie 1960 et 1964
Leader du classement général Tour d'Espagne 1963
Courses par étapes
Paris-Nice 1957, 1961, 1963, 1965 et 1966
Critérium du Dauphiné libéré 1963 et 1965
Quatre Jours de Dunkerque 1958 et 1959
Classiques
Liège-Bastogne-Liège 1966
Gand-Wevelgem 1964
Bordeaux-Paris 1965
Contre-la-montre
Grand Prix des Nations 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1961, 1965 et 1966
23 étapes de grands tours
Tour de France (16 étapes)
Tour d'Italie (6 étapes)
Tour d'Espagne (1 étape)

Jacques Anquetil, né le à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure) et mort le à Rouen, est un coureur cycliste français. Professionnel de 1953 à 1969, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme et possède l'un des palmarès les plus riches de son sport.

Surnommé « Maître Jacques », il est le premier coureur de l'histoire à remporter cinq fois le Tour de France et compte également deux victoires sur le Tour d'Italie et une victoire sur le Tour d'Espagne, ce qui en fait le premier cycliste à remporter les trois grands tours. Il détient aussi le record du nombre de podiums dans les trois grands tours, avec treize podiums. Formidable rouleur, il bat le record de l'heure de Fausto Coppi en 1956 et compte neuf victoires en autant de participations au Grand Prix des Nations, une épreuve individuelle chronométrée qu'il affectionne particulièrement. Parmi ses succès les plus notables, il compte cinq victoires sur Paris-Nice et le doublé Dauphiné libéré-Bordeaux-Paris en 1965, en ayant pris le départ de la deuxième épreuve seulement huit heures après l'arrivée de la première. Sa carrière a été marquée par sa rivalité avec Raymond Poulidor, qui atteint son paroxysme, lors du Tour de France 1964, avec l'épisode mythique de l'ascension du puy de Dôme. Ce jour-là, Jacques Anquetil a dit : « Si Poulidor m'avait pris le Maillot, je rentrais à la maison ce soir ![1] ».

Perfectionniste, endurant et pragmatique, Jacques Anquetil construit la plupart de ses succès dans les courses par étapes, grâce à sa supériorité dans les contre-la-montre. Il étonne également les suiveurs de l'époque en s'affranchissant des règles diététiques régissant le mode de vie des sportifs. Condamnant le principe de la lutte antidopage, Jacques Anquetil, qui a souffert de problèmes de santé chroniques, avoue à plusieurs reprises s'être dopé durant sa carrière, au point que certains journalistes évoquent la possibilité d’un lien entre les pratiques dopantes du champion et le cancer de l'estomac qui entraîne sa mort, à l’âge de 53 ans.

  1. La Rédaction et La Rédaction, « Les récits de Michel Crepel : le duel Raymond Poulidor- Jacques Anquetil », sur Velo 101, (consulté le )

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy