Jean-de-Dieu Soult | ||
Jean-de-Dieu Soult. | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres français et ministre de la Guerre jusqu'au 10 novembre 1845 | ||
– (6 ans, 10 mois et 20 jours) |
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Monarque | Louis-Philippe Ier | |
Gouvernement | Soult (3) | |
Législature | Ve législature VIe législature VIIe législature |
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Prédécesseur | Adolphe Thiers Amédée Despans-Cubières |
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Successeur | François Guizot Alexandre Moline de Saint-Yon |
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Président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères | ||
– (7 mois et 20 jours) |
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Monarque | Louis-Philippe Ier | |
Gouvernement | Soult (2) | |
Législature | Ve législature | |
Prédécesseur | Mathieu Molé | |
Successeur | Adolphe Thiers | |
Président du Conseil des ministres et ministre de la Guerre | ||
– (1 an, 9 mois et 7 jours) |
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Monarque | Louis-Philippe Ier | |
Gouvernement | Soult (1) | |
Législature | IIe législature IIIe législature |
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Prédécesseur | Casimir Perier | |
Successeur | Étienne Gérard | |
Ministre de la Guerre | ||
– (3 ans, 8 mois et 1 jour) |
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Monarque | Louis-Philippe Ier | |
Gouvernement | Laffitte Perier Soult (1) |
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Prédécesseur | Étienne Gérard | |
Successeur | Étienne Gérard | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Jean-de-Dieu Soult | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Saint-Amans-la-Bastide (France) | |
Date de décès | (à 82 ans) | |
Lieu de décès | Saint-Amans-la-Bastide (France) | |
Nationalité | française | |
Parti politique | Indépendant | |
Profession | Officier général | |
Religion | catholique | |
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Présidents du Conseil des ministres français | ||
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Jean-de-Dieu Soult[n 1], 1er duc de Dalmatie, né le à Saint-Amans-la-Bastide, aujourd'hui Saint-Amans-Soult (Tarn), où il est mort le , est un maréchal d'Empire et homme d'État français.
Fils de notaire, il s'engage dans l'armée royale à 16 ans et connaît une ascension fulgurante sous la Révolution française : sous-lieutenant en 1792, il est général de brigade deux ans plus tard, puis de division en 1799. Il participe dans l'intervalle à de nombreuses batailles au cours desquelles il fait preuve de courage et de talent. Élevé à la dignité de maréchal d'Empire le , il est considéré par Napoléon, après la bataille d'Austerlitz (1805) à laquelle il contribue de manière décisive, comme « le premier manœuvrier de l'Europe ». Après s'être distingué à Iéna, Eylau et Heilsberg de 1806 à 1807, il est affecté l'année suivante dans la péninsule Ibérique, où il demeure presque sans interruption jusqu'en 1814. Il y remporte des succès majeurs comme la bataille d'Ocaña en 1809, mais rencontre davantage de difficultés face à l'armée anglo-portugaise du général Wellington qui lui inflige plusieurs défaites. Dans les derniers mois de l'Empire, c'est à lui que revient la tâche de défendre pied à pied la frontière française des Pyrénées. Il est également chef d'état-major de Napoléon à la bataille de Waterloo en 1815.
Au retour de la monarchie, Soult traverse d'abord une période d'exil, mais finit par rentrer en grâce et entame une carrière politique importante, notamment sous la monarchie de Juillet. Ministre de la Guerre, il est le principal instaurateur de la Légion étrangère en 1831. Par trois fois chef du gouvernement, il détient le record de longévité à ce poste (9 ans, 3 mois et 17 jours, dont 6 ans, 10 mois et 20 jours en continu). En 1847, il reçoit du roi Louis-Philippe le titre unique de « maréchal général de France ». Il est, selon certains auteurs, avec Davout, Lannes, Masséna et Suchet, un des seuls maréchaux capables de diriger une armée en l'absence de l'Empereur[1], mais aussi un individu cupide, pillard en temps de guerre et à la loyauté politique changeante.
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