Jean Moulin

Jean Moulin
Portrait de Jean Moulin en 1937 par le studio Harcourt.
Fonctions
Président
Conseil national de la Résistance
Préfet d'Eure-et-Loir
-
Albert Heumann (d)
Charles Donati (d)
Préfet de l'Aveyron
-
Albert Heumann (d)
Henri Destarac (d)
Secrétaire général de la préfecture de la Somme (d)
-
Maurice George (d)
André Carrère (d)
Sous-préfet de Thonon-les-Bains
-
Pierre Barthère (d)
Maurice Daudin (d)
Sous-préfet de Châteaulin
-
Philibert Dupard (d)
Marcel Filuzeau (d)
Sous-préfet d'Albertville
-
Léon Gonzalve (d)
Henri Gomot (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Pierre MoulinVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Régis, Max, Rex, Joseph Jean Mercier, Jacques Martel, Romanin, Joseph Marchand, Richelieu, AlixVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Conjoint
Marguerite Cerruti (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Général de division (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Lieu de détention
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/816, F/4/3300)[1]
Service historique de la Défense (AC 21 P 98424, GR 16 P 295579, GR 28 P 4 465 43, GR 28 P 2 283, GR 28 P 11 75)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jean Moulin
Signature de Jean Moulin.
Plaque commémorative aux Clayes-sous-Bois (Yvelines).
Vue de la sépulture.

Jean Moulin, né le à Béziers (Hérault) et mort le près de Metz (en Moselle annexée) dans un convoi à destination de l'Allemagne — à la suite des tortures subies préalablement — est un haut fonctionnaire et résistant français.

Préfet de l'Aveyron puis d'Eure-et-Loir, refusant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en la France libre à Londres, en passant par l'Espagne et le Portugal. Il est reçu par le général de Gaulle, à qui il fait un compte-rendu de l'état de la résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

Envoyé à Lyon par le général de Gaulle pour réunir les principaux mouvements de la Résistance française, il crée et dirige le Conseil national de la Résistance. Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le et conduit au siège de la Gestapo à Lyon, où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le .

Considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance, il est fait compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en 1946[3]. Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon ; son corps n'ayant jamais été identifié avec certitude, l'urne qui s'y trouve ne contient que les « cendres présumées » de Jean Moulin.

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1426 »
  2. Mémoire des hommes (base de données).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Décret du du ministère des Armées, Journal officiel du .

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