Président Conseil national de la Résistance | |
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Préfet d'Eure-et-Loir | |
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Albert Heumann (d) Charles Donati (d) | |
Préfet de l'Aveyron | |
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Albert Heumann (d) Henri Destarac (d) | |
Secrétaire général de la préfecture de la Somme (d) | |
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Maurice George (d) André Carrère (d) | |
Sous-préfet de Thonon-les-Bains | |
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Pierre Barthère (d) Maurice Daudin (d) | |
Sous-préfet de Châteaulin | |
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Philibert Dupard (d) Marcel Filuzeau (d) | |
Sous-préfet d'Albertville | |
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Léon Gonzalve (d) Henri Gomot (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Panthéon (depuis le ), columbarium du Père-Lachaise (jusqu'au ) |
Nom de naissance |
Jean Pierre Moulin |
Pseudonymes |
Régis, Max, Rex, Joseph Jean Mercier, Jacques Martel, Romanin, Joseph Marchand, Richelieu, Alix |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Marguerite Cerruti (d) (de à ) |
Grade militaire |
Général de division (à partir de ) |
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Conflit | |
Lieu de détention | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/816, F/4/3300)[1] Service historique de la Défense (AC 21 P 98424, GR 16 P 295579, GR 28 P 4 465 43, GR 28 P 2 283, GR 28 P 11 75)[2] |
Jean Moulin, né le à Béziers (Hérault) et mort le près de Metz (en Moselle annexée) dans un convoi à destination de l'Allemagne — à la suite des tortures subies préalablement — est un haut fonctionnaire et résistant français.
Préfet de l'Aveyron puis d'Eure-et-Loir, refusant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en la France libre à Londres, en passant par l'Espagne et le Portugal. Il est reçu par le général de Gaulle, à qui il fait un compte-rendu de l'état de la résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.
Envoyé à Lyon par le général de Gaulle pour réunir les principaux mouvements de la Résistance française, il crée et dirige le Conseil national de la Résistance. Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le et conduit au siège de la Gestapo à Lyon, où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le .
Considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance, il est fait compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en 1946[3]. Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon ; son corps n'ayant jamais été identifié avec certitude, l'urne qui s'y trouve ne contient que les « cendres présumées » de Jean Moulin.