Jean Tinguely

Jean Tinguely
Jean Tinguely à Amsterdam, 1961
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Berne
Sépulture
Période d'activité
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Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Section des arts appliqués de l'école des arts et métiers de Bâle
Maître
Julia Eble-Ris
Représenté par
Lieux de travail
Neyruz (à partir de ), Paris, BâleVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Conjoints
Eva Aeppli (de à )
Niki de Saint Phalle (de à )
Milena PalakarkinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Distinction
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Jean Tinguely, né le à Fribourg et mort le à Berne, est un sculpteur, peintre et dessinateur suisse.

Parmi ses inventions les plus originales, on compte les Méta Matics ou sculptures animées dont il a commencé la réalisation en 1954 sous le nom de Méta-mecaniques qui étaient alors des tableaux animés de façon électrique. Les Méta Matics sont des machines à dessiner.

Avec sa deuxième épouse, Niki de Saint Phalle, il a créé de gigantesques sculptures, dans des parcs de sculptures, notamment le Jardin des Tarots en Toscane. Durant toute leur carrière commune leur couple n'a cessé de susciter l'intérêt des médias[1].

Jean Tinguely possédait le don d'attirer l’attention et d’établir ainsi une communication avec ses mécanismes détournés de leur sens et de leur finalité. Avec Euréka, une énorme machine conçue pour l’exposition nationale suisse de 1964, cette particularité est apparue comme une caractéristique essentielle de son art. Imprégné des œuvres de Marcel Duchamp (Ready-made ou objets usuels ironiquement promus œuvres d’art), il s’inscrit dans l’esprit dadaïste qui se manifeste par la provocation et la dérision souvent au cours de manifestations publiques. En 1959, son premier triomphe public a lieu lors de la Biennale de Paris, inaugurée par André Malraux, au musée d'art moderne de la ville de Paris, avec des machines produisant des peintures en série dont il a pu faire la démonstration devant le public.

Il remet en question l’académisme de l’art créant des machines construites en partie avec des objets de récupération, sciemment imparfaites, s'opposant au culte de l'objet neuf et pratiquant le recyclage déjà utilisé avant lui par l'art brut. Ces matériaux de récupération auxquels il redonne vie en les animant avec des moteurs comptent parmi les innovations les plus vivantes de la sculpture du XXe siècle.


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