Joseph Kosma

Joseph Kosma
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
La Roche-GuyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Kozma JózsefVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Opéra d'État hongrois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Œuvres principales

Joseph Kosma (en hongrois Kozma József), né le à Budapest et mort le à La Roche-Guyon (Val-d'Oise), à l'âge de 63 ans d'un malaise cardiaque, est un compositeur français juif hongrois d'origine et naturalisé français en 1948[1].

Formé à la composition et à la musique contemporaine à Budapest, passé à la musique de combat à Berlin, exilé en France et intégré au milieu parisien, il va se consacrer pendant trente ans à la musique d'accompagnement, pour la chanson (près de 150 titres) et pour le cinéma (près de 90 longs métrages), où sa collaboration avec le poète Jacques Prévert a joué de part et d'autre un rôle essentiel pour la création poétique et musicale populaire du XXe siècle.

La vie, la carrière et l’œuvre de compositeur de Joseph Kosma dans les domaines de la chanson, de la musique de cinéma et de scène sont jalonnées de dates d'exils, de fuites, de rencontres, de ruptures, d’échecs, de succès et de triomphes, et d’équivoques, dans un monde menaçant et en mouvement.

Jeune juif étudiant dans une Hongrie antisémite, il se forme ensuite à l'école de Vienne par Béla Bartók. En 1929, c'est le départ pour Berlin, la découverte avec Bertolt Brecht et Hanns Eisler d'une musique d’agitation populaire. En 1933, il fuit le nazisme et Hitler et trouve exil en France où, en 1935, il rencontre Jacques Prévert. C'est alors l’entrée dans le monde parisien, la poésie, la chanson, l'engagement dans la lutte sociale, l'antifascisme, et le groupe Octobre. En 1936, il entre dans le monde du cinéma par l'intermédiaire de Marcel Carné et Jean Renoir.

En 1940, c'est la fuite devant les Allemands, l’accueil de Prévert dans le midi et le travail clandestin avec ce dernier et Carné. En 1945, c'est le triomphe des Enfants du Paradis, et l'année suivante, le miracle de la poésie, de la mise en musique et en chanson du recueil Paroles de Prévert. En 1949, il connaît la gloire mondiale avec la mise en musique des Feuilles mortes. En 1951, c'est la séparation douloureuse avec Prévert, puis la consécration avec d'autres chansons, le compagnonnage du Parti communiste français et la confirmation dans le cinéma. Les années 1960 sont enfin celles des créations scéniques au ballet et à l'opéra.


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