Le Charivari | |
Une du 27 mai 1899, dessin de Henry Gerbault surmonté par la composition de Grandville. | |
Pays | France |
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Langue | français |
Périodicité | quotidien puis hebdomadaire[1] |
Format | in-fol. et in-4o[1] |
Genre | presse satirique |
Fondateur | Charles Philipon |
Date de fondation | [1] |
Date du dernier numéro | [1] |
Ville d’édition | Paris[1] |
Directeur de publication | Charles Philipon Louis Huart Pierre Véron |
ISSN | 1140-5740 |
ISSN (version électronique) | 2420-4404 |
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Le Charivari est un journal français et le premier quotidien illustré satirique du monde[2], qui parut de 1832 à 1937.
Fondé le par Charles Philipon comme un journal d'opposition républicaine à la monarchie de Juillet, le journal satirique à vocation distractive s'affirma au cours de son histoire tantôt radical, conservateur, républicain ou encore anti-clérical. Ses auteurs les plus notables furent notamment Taxile Delord ou encore Agénor Altaroche et ses caricaturistes les plus marquants furent entre autres Philipon, Nadar, Gustave Doré, Honoré Daumier, Henri Rochefort, Cham et Gavarni.
En baisse d'audience, le journal prend un virage très nettement à droite à partir de juin 1926, avant de disparaître en août 1937, peu de temps après avoir été l'un des périodiques ayant participé à une campagne de calomnie contre Roger Salengro.