En hydrologie, le lit est l'espace occupé par un cours d'eau, de façon permanente ou temporairement. Il regroupe deux entités distinctes :
Le lit mineur, lit ordinaire ou « lit apparent », est le chenal où l'eau s'écoule habituellement avant débordement. Il peut être occupé en permanence ou de manière saisonnière[1]. Il est souvent limité par des berges.
Le lit majeur, appelé aussi « plaine d'inondation » ou « lit d'inondation », est la partie adjacente latérale au lit mineur, inondée seulement en cas de crue, le plus souvent sur les deux rives. La bordure extérieure du lit majeur correspond au niveau de la plus grande crue historique enregistrée[1].
On définit encore sur certains cours d'eau un lit moyen, intermédiaire entre le lit mineur et le lit majeur, qui est l'espace occupé par le cours d'eau lors de crues courantes, telles que les crues saisonnières[1]. Selon la taille du lit, on parlera de rivière ou de ruisseau.
Le type de lit d'un cours d'eau peut donc se définir selon le type de crue qui l'affecte.
On attribue à Brunetto Latini[2], encyclopédiste médiéval, la première utilisation du terme lit pour désigner l'espace occupé par un cours d'eau : "La rivière semble dormir, mais il lui arrive de sortir de son lit." [3].
↑ ab et cL'eau dans son environnement rural Jacques Border Éditions Johanet 2007.