Louis-Joseph Papineau | ||
Portrait de Louis-Joseph Papineau de 1871. | ||
Fonctions | ||
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Chef du Parti canadien, puis Parti patriote | ||
– (23 ans) |
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Prédécesseur | James Stuart | |
Successeur | Disparition du parti | |
Seigneur de La Petite-Nation | ||
– (37 ans) |
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Prédécesseur | Joseph Papineau (son père) | |
Successeur | Abolition du régime seigneurial | |
Député de Saint-Maurice à l'Assemblée législative de la province du Canada | ||
– (6 ans) |
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Prédécesseur | François Lesieur Desaulniers | |
Successeur | Joseph-Édouard Turcotte | |
Député de Montréal-Ouest n° 1 à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada | ||
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Étienne Nivard Saint-Dizier | |
Député de Kent n° 1 à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada | ||
– (6 ans) |
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Prédécesseur | François Viger | |
Successeur | Noël Breux | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Montréal (province de Québec) | |
Date de décès | (à 84 ans) | |
Lieu de décès | Montebello (Québec, Canada) | |
Parti politique | Parti canadien (Parti patriote) |
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Père | Joseph Papineau | |
Conjoint | Julie Papineau | |
Profession | Avocat | |
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Louis-Joseph Papineau, né le à Montréal (province de Québec) et mort le à Montebello (Québec), est un homme politique et avocat canadien-français. Seigneur de La Petite-Nation[1],[2], il est le fils de Joseph Papineau, le beau-père de Napoléon Bourassa et le grand-père du journaliste Henri Bourassa.
Il fut député durant 28 ans et président de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada durant 22 ans. Dès 1815, il est à la tête du Parti canadien (aussi appelé Parti patriote) qui lutte pour des réformes constitutionnelles fondées sur les principes britanniques. Il est de ce fait une figure centrale de la rébellion des Patriotes. Lorsque sa tête est mise à prix par les autorités coloniales britanniques en 1837, il s'exile aux États-Unis, puis en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845.
Il est l'une des plus grandes figures du nationalisme canadien-français. De nombreux néonationalistes québécois se réclament encore de son héritage.