Louisiane (Nouvelle-France)

Louisiane

1682–1762
1800–1803

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
La Louisiane française en 1803, superposée sur la carte des États-Unis actuels.
Informations générales
Statut Colonie française
Capitale Biloxi (1699-1710)
Mobile (1710-1723)
La Nouvelle-Orléans (1723)
Langue(s) Français
Superficie
Superficie (1803) 2 144 476 km2 (529 911 680 acres)[1],[2]
Histoire et événements
1682 René-Robert Cavelier de La Salle prend possession du territoire
1762 Cession à l'Espagne et à la Grande-Bretagne
1800 La France récupère le territoire
1803 Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis

Entités précédentes :

La Louisiane ou Louisiane française a été un territoire de la Nouvelle-France, espace contrôlé par les Français en Amérique du Nord, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle est baptisée en l'honneur du roi Louis XIV par l'explorateur Cavelier de La Salle (1643-1687). Immense espace allant des Grands Lacs au golfe du Mexique, elle est divisée en deux secteurs appelés « Haute-Louisiane » au nord de la rivière Arkansas (appelé parfois le « Pays des Illinois ») et « Basse-Louisiane » au sud. Le fleuve Mississippi constitue l'épine dorsale de la colonie.

Aujourd'hui, l'État américain de la Louisiane ne représente qu'une infime partie de ce qu'était la Louisiane au XVIIIe siècle. Globalement, la Louisiane a peu été mise en valeur par manque de moyens humains et financiers. La monarchie française a noué néanmoins de solides alliances avec divers peuples autochtones.

À la suite de la coûteuse guerre de Sept Ans, la partie occidentale (rive droite du Mississippi) est cédée à l'allié espagnol par le traité de Fontainebleau, tandis que la partie orientale de la Louisiane (rive gauche du Mississippi), qui va prendre rapidement le nom de « Territoires indiens », est cédée en 1763 à l'Angleterre par le traité de Paris. La France récupère un temps sa souveraineté sur la portion espagnole de la Louisiane en 1800 (traité de San Idelfonso), mais le Premier consul Napoléon Bonaparte s'en sépare définitivement en 1803, par le traité de Washington, au profit des États-Unis.

  1. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, , 319 p. (ISBN 2-253-90593-3), p. 176.
  2. Andrew Santella, James Madison, Capstone, .

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