Date | Depuis le 18 janvier 2017 |
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Participants | Manifestants en Roumanie et dans divers pays où se trouve une importante diaspora roumaine (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, France, Italie, Grande-Bretagne) |
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Revendications |
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Nombre de participants |
600 000 (le 5 février 2017) |
Blessés | 5 |
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Arrestations | 79 |
Les manifestations contre la corruption depuis 2017 en Roumanie ont été déclenchées le et se succèdent depuis[1],[2],[3] contre l'introduction d'un décret modifiant le Code pénal et facilitant les amnisties et les grâces, notamment en cas d'abus de pouvoir, initié par le ministre de la justice Florin Iordache[4].
La signature de ce décret le [5], fit descendre dans la rue, durant la première semaine de , plusieurs centaines de milliers de personnes refusant cette politique complaisante envers la corruption des oligarques, et exaspérées par la volonté de ne pas poursuivre le dirigeant du PSD (principal parti issu de la nomenklatura), Liviu Dragnea, alors poursuivi pour emplois fictifs[5]. Le président Klaus Iohannis soutient publiquement les manifestants[6]. Florin Jianu, ministre de l'Économie et des Entreprises, démissionne[7].
À la suite de ces protestations, le gouvernement, dirigé par Sorin Grindeanu, annule le décret le [5] et le Florin Iordache démissionne à son tour[8],[9], mais cherche désormais, en profitant de la majorité parlementaire du PSD et de ses alliés, à multiplier les amendements visant à prescrire ou amnistier une par une les procédures en cours ; la succession de Florin Iordache est assurée par Ana Birchall qui annonce qu'elle n'empêchera pas la lutte anti-corruption mais que le gouvernement ne renoncera pas à modifier le Code pénal[10].