Manifestations contre la corruption depuis 2017 en Roumanie

Manifestations depuis 2017 en Roumanie
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Manifestation sur la place de la Victoire (Bucarest) le 22 janvier 2017.
Informations
Date Depuis le 18 janvier 2017
Caractéristiques
Participants Manifestants en Roumanie et dans divers pays où se trouve une importante diaspora roumaine (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, France, Italie, Grande-Bretagne)
Revendications
  • Abrogation d'un décret de réduction de certaines peines de prisons, notamment en cas d'abus de pouvoir
  • Démission du Gouvernement Grindeanu
Nombre de participants

600 000

(le 5 février 2017)
Bilan humain
Blessés 5
Arrestations 79

Les manifestations contre la corruption depuis 2017 en Roumanie ont été déclenchées le et se succèdent depuis[1],[2],[3] contre l'introduction d'un décret modifiant le Code pénal et facilitant les amnisties et les grâces, notamment en cas d'abus de pouvoir, initié par le ministre de la justice Florin Iordache[4].

La signature de ce décret le [5], fit descendre dans la rue, durant la première semaine de , plusieurs centaines de milliers de personnes refusant cette politique complaisante envers la corruption des oligarques, et exaspérées par la volonté de ne pas poursuivre le dirigeant du PSD (principal parti issu de la nomenklatura), Liviu Dragnea, alors poursuivi pour emplois fictifs[5]. Le président Klaus Iohannis soutient publiquement les manifestants[6]. Florin Jianu, ministre de l'Économie et des Entreprises, démissionne[7].

À la suite de ces protestations, le gouvernement, dirigé par Sorin Grindeanu, annule le décret le [5] et le Florin Iordache démissionne à son tour[8],[9], mais cherche désormais, en profitant de la majorité parlementaire du PSD et de ses alliés, à multiplier les amendements visant à prescrire ou amnistier une par une les procédures en cours ; la succession de Florin Iordache est assurée par Ana Birchall qui annonce qu'elle n'empêchera pas la lutte anti-corruption mais que le gouvernement ne renoncera pas à modifier le Code pénal[10].

  1. « Des milliers de Roumains dans la rue contre la corruption », sur la-croix.com, .
  2. (ro) « Protest anunțat astăzi în Piața Victoriei împotriva ordonanței de urgență pe justiție: ”Abrogați și apoi plecați” », sur G4Media.ro, (consulté le )
  3. (ro) « Aproximativ 100 de persoane protestează zilnic în Piața Victoriei », sur G4Media.ro, (consulté le )
  4. (ro) « Protestations contre l'ordonnance sur les grâces et la modification du Code péna : les manifestanse rassemblent devant les sièges du PSD et de ses alliés », Știrile TVR, .
  5. a b et c Adrien Lelièvre, « Pourquoi la Roumanie est secouée par des manifestations géantes ? », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (ro) « Protestation à Bucarest : les 15.000 manifestants devant le siège PSD ont été rejoints Place de l'Université par le président Klaus Iohannis. LIVE VIDEO », Gândul, .
  7. (ro) « Démission de Florin Jianu ».
  8. (en) Kit Gillet, « Démission du ministre roumain de la justice suite aux manifestations », The Guardian, 9 februarie 2017.
  9. (en) Cosmin Stan, Kara Fox, « Démission du ministre roumain de la justice suite aux réformes controversés », CNN, 9 februarie 2017.
  10. (ro) « Ana Birchall n'empêchera pas la lutte anti-corruption mais le gouvernement ne renonce pas à modifier le Code pénal », Digi24, .

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