Manifestations contre le projet de loi de finances au Kenya | |
![]() Manifestation à Nairobi. | |
Type | Manifestations, désobéissance civile, résistance civile, cybermilitantisme, émeutes |
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Pays | ![]() |
Cause |
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Participant(s) | ![]()
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Revendications |
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Résultat | Des parties du projet de loi sont annulées |
Bilan | |
Blessés | 361[1] |
Morts | 39[1] |
Répression | |
Arrestations | 283 |
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Les manifestations contre le projet de loi de finances au Kenya sont une série de manifestations en cours au Kenya contre une proposition d'augmentation des impôts par le gouvernement au Parlement du Kenya.
En mai 2024, le Parlement propose le « projet de loi de finances 2024 », qui modifierait principalement le système fiscal pour rembourser la dette. Le projet de loi est fortement critiqué par les jeunes Kényans, particulièrement préoccupés par l'augmentation des impôts, et ces jeunes Kényans ont « guidé les protestations »[2]. Ils se sont d'abord mobilisés en ligne en utilisant des plateformes de médias sociaux telles que TikTok et Instagram[3]. Les jeunes activistes font circuler des appels à l'action, traduit le projet de loi dans plusieurs langues locales[3], utilisé l'outil d'intelligence artificielle ChatGPT pour répondre aux questions sur le projet de loi[3] et divulgué les numéros de téléphone de dirigeants politiques afin de permettre aux manifestants de les spammer avec des SMS et des messages WhatsApp[3],[4].
Des manifestations pacifiques débutent le 18 juin à Nairobi, entraînant des arrestations qui sont largement condamnées. Le 19 juin, le Parlement modifie le projet de loi en supprimant certaines clauses controversées, mais le projet de loi est tout de même adopté le lendemain, ce qui donne lieu à des manifestations dans tout le pays et à de violents affrontements avec les forces de sécurité. Le 25 juin, des manifestants prennent d'assaut les bâtiments du Parlement, entraînant des affrontements avec la police qui ont fait au moins cinq morts et de nombreux blessés[2].