Meisho-e

31e station : Seba. Hiroshige, Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō, 1834-1835.

Meisho-e (名所絵?, lit. « peinture de vues célèbres ») désigne des peintures japonaises de « vues célèbres » de l’archipel. Influencé par la Chine, ce thème devient important au Japon à l’époque médiévale (environ Xe et XIVe siècles) et perdure entre les XVIe et XIXe siècles dans la peinture décorative de l'époque Momoyama, l'école Rinpa et l’ukiyo-e, ensuite. Si les vues célèbres sont centrées sur les paysages de l’archipel, les motifs sont en réalité plus variés et peuvent s’intéresser à mettre en scène la vie quotidienne du peuple ou les pratiques religieuses.

Le meisho-e consiste à identifier et représenter sous forme picturale les caractéristiques les plus connues d’un lieu réputé pour sa beauté ou son intérêt, de façon à l’identifier aisément, par symbolisme ou réalisme[1]. Il s’agit plus généralement d’un genre pouvant mélanger peinture de saison, peinture de paysage et poésie.

  1. (en) Susan Jean Zitterbart, Kumano Mandara: Portraits, Power, and Lineage in Medieval Japan, ProQuest, université de Pittsburgh, (ISBN 9780549897323, lire en ligne), p. 47-48.

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