Metformine | ||
Identification | ||
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No CAS | (HCl) |
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No ECHA | 100.010.472 | |
No CE | 211-517-8 | |
Code ATC | A10 | |
DrugBank | APRD01099 | |
PubChem | 4091 | |
SMILES | ||
InChI | ||
Propriétés chimiques | ||
Formule | C4H11N5 [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 129,163 6 ± 0,005 g/mol C 37,2 %, H 8,58 %, N 54,22 %, |
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Propriétés physiques | ||
T° fusion | 218-220 °C | |
Solubilité | dans l'eau et l'alcool éthylique à 95 % | |
Données pharmacocinétiques | ||
Biodisponibilité | 50 à 60 % | |
Métabolisme | aucun | |
Demi-vie d’élim. | 6,2 heures | |
Excrétion | ||
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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La metformine (commercialisée sous les noms de Glucophage, Stagid et leurs génériques) est un antidiabétique oral de la famille des biguanides normoglycémiants utilisé en première intention dans le traitement du diabète de type 2. Son rôle est de diminuer l'insulino-résistance de l'organisme intolérant aux glucides et de diminuer la néoglucogenèse hépatique. Après l'intervention sur les habitudes de vie (alimentation, activité physique, perte de poids), ce médicament est utilisé en première intention médicamenteuse dans le traitement du diabète de type 2, seul ou en association avec d'autres antidiabétiques oraux.
Elle est découverte et décrite pour la première fois en 1922 par Emil Werner et James Bell. Son effet hypoglycémiant est remarqué en 1929 par deux équipes de recherche allemande[2]. Elle ne sera cependant testé chez les humains à partir de 1957 par le français Jean Sterne et sera commercialisé en France dès 1959 sous le nom de Glucophage[2].