Taxons concernés
Le terme microalgue, parfois appelé microphyte, désigne les algues microscopiques.
Les microalgues sont consommées depuis des milliers d’années dans le monde. Par exemple, des traces de la consommation de diverses espèces de microalgues au Mexique du temps des Aztèques ont été retrouvées. L’Europe et les pays industrialisés utilisent des microalgues en tant que compléments alimentaires pour lutter contre la malnutrition ainsi que pour l’aquaculture [1].
Elles sont cultivées en milieu extérieur, dans des raceways, ou en milieu fermé, dans des photobioréacteurs[2].
Unicellulaires ou pluricellulaires indifférenciées, ce sont des micro-organismes généralement photosynthétiques eucaryotes ou procaryotes (cellules se distinguant respectivement par la présence ou l'absence d'un noyau et d'organelles).
Vivant dans les milieux fortement aqueux, elles peuvent posséder une mobilité flagellaire. Elles colonisent tous les biotopes exposés à la lumière. Leur culture monoclonale est réalisée dans des photobioréacteurs ou des fermenteurs industriels. Toutefois, la grande majorité des microalgues sont capables la nuit de se nourrir par osmotrophie et sont donc de fait mixotrophes.
Elles jouent un rôle important dans le cycle du carbone et de manière plus générale dans les cycles biogéochimiques des lacs et de l'océan.
La sensibilité de certaines microalgues à certains polluants (cuivre, hydrocarbures par exemple[3]) peut leur donner une valeur de bioindicateur.
Certaines sont importantes dans les phénomènes de bioaccumulation et de bioconcentration dans le réseau trophique.