Ce mode alimentaire ne concerne donc — par définition – que des animaux aquatiques (dits « suspensivores ». On lui oppose la microphagie déposivore, qui concerne l'alimentation particulaire déposée sur le fond ou attachée aux sédiments. L'une et l'autre nécessitent et suscitent des adaptations spécialisées.
Les particules collectées et consommées par les filtreurs sont du phytoplancton, du zooplancton, vivants ou morts, ou encore des excrétats ou excréments produits par ces derniers ou par d'autres organismes.
Les filtreurs comprennent un important sous-groupe d'animaux appelé « suspensivores ». On y trouve par exemple les palourdes, le krill, les éponges, mais aussi des espèces de mammifères telles que les baleines et dugongs[1] et de nombreux poissons dont certains requins (ex : Requin pèlerin). Certains oiseaux, dont les flamants qui semblent les plus « spécialisés », sont également des organismes filtreurs grâce à un bec dont les côtés (chez le flamant) ou l'intérieur (chez certains canards) sont garnis de lamelles en forme de « peigne ».