Commandant FTP-MOI de la région parisienne | |
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août - | |
Responsable technique (d) FTP-MOI de la région parisienne | |
juillet - | |
Peter Snauko (d) | |
Secrétaire (d) Union populaire franco-arménienne (d) | |
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Rédacteur en chef Zangou | |
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Secrétaire (d) Section française du Comité de secours pour l'Arménie | |
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Rédacteur en chef Tchank avec Kégham Atmadjian | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière parisien d'Ivry (jusqu'au ), Panthéon (depuis le ) |
Nom dans la langue maternelle |
Միսաք Մանուշեան |
Surnoms |
Michel Manouchian, Manouche, Bourg |
Pseudonymes |
Georges, Ա. Մանուշ, Մ. Ասուրեան |
Nationalité | |
Domiciles |
Adıyaman (- |
Activités | |
Conjoint |
Mélinée Manouchian (de à ) |
A travaillé pour |
Gnome et Rhône (- Nor guiank (d) (à partir de ) Zangou ( - Hog () Anahit (- Tchank ( - Gnome et Rhône (à partir des années 1930) Citroën (à partir de ) Gévelot Extrusion (- Forges et Chantiers de la Méditerranée (- Ayk (d) (- Panvor (d) |
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Parti politique | |
Membre de |
Section française du Comité de secours pour l'Arménie (- Main-d'œuvre immigrée (- Union populaire franco-arménienne (d) (- FTP-MOI de la région parisienne () Groupe Manouchian () |
Conflit | |
Maîtres |
Archag Tchobanian, Krikor Bogharian (d) |
Influencé par | |
Lieux de détention | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Missak Manouchian (arménien occidental : Միսաք Մանուշեան), ou Michel Manouchian[n 1], né le à Adıyaman (Empire ottoman) et mort fusillé le à la forteresse du Mont-Valérien (France), est un militant communiste, résistant, ouvrier et poète arménien réfugié en France.
Il est connu pour avoir été l'adjoint de Joseph Epstein à la tête des FTP-MOI de la région parisienne de la Résistance intérieure française à partir d'. Il est le plus haut gradé du « groupe Manouchian-Boczov-Rayman » de vingt-trois résistants, arrêtés en puis jugés expéditivement, fusillés et stigmatisés par la campagne anticommuniste, xénophobe et antisémite de l'Affiche rouge en .
Survivant du génocide arménien de 1915, il se réfugie en en France, devenant « Français de préférence ». Menuisier de formation, il exerce de nombreux petits métiers, comme tourneur, qu'il apprend sur le tas. Parallèlement à ses activités professionnelles, et ce depuis l'enfance, il écrit des poèmes, s'intéresse aux arts et à la culture — à propos desquels il remplit de nombreux carnets de ses réflexions —, noue des liens avec des écrivains arméniens et fonde même une revue littéraire, Tchank (1930-1931), avec son ami Kégham Atmadjian.
Il s'engage à la suite de la crise du 6 février 1934 dans le Parti communiste français (PCF), par communisme et antifascisme. En , il est élu cadre de la Section française du Comité de secours pour l'Arménie (HOG) et accède à la direction du journal de l'organisation, Zangou. Il joue ensuite un rôle central au sein de l'Union populaire franco-arménienne après la disparition du HOG en 1937.
Il est mobilisé dans l'armée française en puis démobilisé après la défaite et l'armistice du 22 juin 1940. Affecté à l'usine Gnome et Rhône d'Arnage pendant une année, il devient ensuite militant communiste clandestin à partir du printemps 1941, moment où il parvient à rentrer à Paris. Il est arrêté le jour de l'attaque allemande contre l'URSS ; rapidement libéré, il est ensuite intégré en aux FTP-MOI de la région parisienne, qui ont succédé à l'Organisation spéciale. Alors que les arrestations s'enchaînent, il est choisi en pour en être commissaire militaire. Après une trentaine d'opérations de son groupe dans Paris, il est arrêté trois mois plus tard par les brigades spéciales de la police française après une longue filature. Torturé, il est ensuite livré à la police secrète de l'armée allemande. Un tribunal allemand le condamne à mort avec vingt-deux de ses camarades. Figure de la résistance armée, il meurt, comme il l'écrit à son épouse Mélinée juste avant son exécution, « en soldat régulier de l’Armée française de la Libération ».
Missak et son épouse Mélinée Manouchian sont accueillis au Panthéon le , quatre-vingts ans jour pour jour après l'exécution de Missak.
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