Monisme

Autoportrait subjectif du physicien et philosophe moniste Ernst Mach, censé illustrer l'unité du « moi » et du monde.

Le monisme est la position philosophique qui affirme l'unité indivisible de l'être. Dans son expression moderne, il soutient l'unicité de la substance qui compose l'univers. L'unité fondamentale du cosmos ou de l'univers y rend la matière et l'esprit indissociables. Le monisme s'oppose donc aux conceptions dualistes, qui distinguent monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel, et il s'oppose aussi aux conceptions philosophiques pluralistes pour lesquelles chaque être possède une nature particulière[1].

Sur le plan de la connaissance, le monisme interdit de dissocier les sciences de la nature et celles de l'esprit. L'ensemble de la science est alors représenté comme un édifice solidaire[2]. Il établit également un rapport étroit entre la philosophie et la science[3].

  1. Alain Billecoq, « Monisme », Encyclopédie philosophique universelle – Les notions philosophiques, tome 2, Paris, PUF, 1990, p. 1680.
  2. Patrick Tort, « Monisme », dans Patrick Tort (dir.), Dictionnaire du darwinisme et de l'évolution, tome 2, PUF, 1992, p. 3002-3008.
  3. Bernard Andrieu, « Monisme », dans Dominique Lecourt (dir.), Dictionnaire d'histoire et de philosophie des sciences, Paris, PUF, 1999, p. 655-656.

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