Mont Aigoual | |
Vue de la face est du mont Aigoual. | |
Géographie | |
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Altitude | 1 565 m[1] |
Massif | Cévennes (Massif central) |
Coordonnées | 44° 07′ 15″ nord, 3° 34′ 53″ est[1] |
Administration | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Départements | Lozère, Gard |
Ascension | |
Voie la plus facile | Routes accès faces nord et sud et sentiers de grande randonnée |
Géologie | |
Roches | granite |
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Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude[1]. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut de la Lozère (ainsi que des Cévennes) après le sommet de Finiels (1 699 m) situé dans le mont Lozère.
Bastion sud-est du Massif central, le mont Aigoual est remarquable par son panorama, son climat et son observatoire météorologique. Autrefois couvert de forêts puis de forêts et de bons pâturages (XVIIIe siècle), la forêt et les sols surexploités s'y dégradent brutalement au XIXe siècle, engendrant des crues catastrophiques (1844, 1856, 1861, 1868 notamment). C'est alors sur ce mont et dans son massif qu'a été entreprise au XIXe siècle la première grande opération de reboisement antiérosif en France (constitution d'une forêt de protection sur les sols érodés par la déforestation et le surpâturage, appuyées par les premières bases scientifiques de la phytosociologie et de la pédologie)[2].
Haut lieu de l'histoire des camisards et maquisards, le mont Aigoual a inspiré de nombreux écrivains cévenols tels André Chamson, Jean-Pierre Chabrol ou Jean Carrière.
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