Nanoparticule

Une nanoparticule est selon la norme ISO 80004-1 un nano-objet dont les trois dimensions externes sont à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire une particule dont le diamètre nominal est inférieur à 100 nm environ[1]. D'autres définitions évoquent un assemblage d'atomes dont au moins une des dimensions se situe à l'échelle nanométrique (ce qui correspond au « nano-objet » tel que défini par la norme ISO précitée) ou insistent sur leurs propriétés nouvelles (dues au confinement quantique et à leur surface spécifique) qui n'apparaissent que pour des tailles de moins d'une centaine de nanomètres.

Diverses vues prises au microscope électronique de nanoparticules de silice mésoporeuse.
Vue en microscopie électronique en transmission (TEM) de nanoparticules de silice mésoporeuse, avec des diamètres de 20 nm (a), 45 nm (b), et 80 nm (c). L'image d présente une vue en microscopie électronique à balayage correspondant à (b)[2].
Représentation schématique d'un homme en coupe, associé à une présentation de risques liés aux nanoparticules.
Types d'exposition et de maladies associées, telles que suspectées à la suite des études épidémiologiques et études in vitro disponibles[3].
Vue macroscopique d'une poudre de nanoparticules de silice dans un contenant.
Nanopoudre de silice.
Vue de nanoparticules d'oxyde de vanadium(IV) au microscope électronique.
Nanocristaux (étoilés) d'oxyde de vanadium(IV).

Des nanoparticules (naturelles ou artificielles) circulent dans l'environnement, notamment via l'air et l'eau (eaux usées notamment[4]). Certaines peuvent causer des problèmes inflammatoires pulmonaires plus vifs que les PM10 et les PM2.5[5] et sont fortement suspectées d'avoir des effets négatifs sur l'environnement[6] et sur la santé quand elles sont inhalées ou qu'elles pénètrent le corps via la peau, l'eau ou l'alimentation ; « Les études toxicologiques démontrent clairement que la très petite taille des nanoparticules est un élément-clé au niveau de la toxicité, surtout au niveau des particules non ou peu solubles […] les propriétés de surface, la capacité à induire des radicaux libres ou à libérer certains ions peuvent également influer substantiellement sur la toxicité. Plusieurs effets pulmonaires ont été documentés dont la capacité de certaines nanoparticules à induire des granulomes pulmonaires. Les données actuellement disponibles semblent indiquer par ailleurs que l’absorption cutanée serait relativement limitée » (source : Ostiguy et al., [3]).

Pour les aspects « pollution de l'air » de ce sujet, voir l'article sur les PMO.1 intitulé Particule ultrafine.

  1. « Nanotechnologies - Vocabulaire - Partie 1 : Vocabulaire cœur », sur iso.org, (consulté le )
  2. A.B.D. Nandiyanto, S.-G Kim, F. Iskandar et K. Okuyama, 2009, 447–453
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Ostiguy&al.
  4. Grazyna Bystrzejewska-Piotrowska, Jerzy Golimowski, Pawel L. Urban, Nanoparticles: Their potential toxicity, waste and environmental management (Review Article), Waste Management, vol. 29, no 9, septembre 2009, p. 2587-2595, DOI 10.1016/j.wasman.2009.04.001 (Résumé)
  5. Oberdörster G, Ferin J et Lehnert BE, Correlation between particle size, in vivo particle persistence, and lung injury, Environmental health perspectives, 1994, 102 (Suppl. 5), 173.
  6. B. Nowack, The behavior and effects of nanoparticles in the environment, Environmental Pollution, vol. 157, no 4, avril 2009, p. 1063-1064 (Résumé)

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