l'endohydrolyse d'une liaison (2→8)-α-sialosyle d'acides oligo- ou polysialiques pour l’endoneuraminidase (EC3.2.1.129).
Ces enzymes sont des glycoprotéinesantigéniques présentes à la surface des virus de la grippe, où elles participent notamment à la mobilité des particules virales à travers le mucus des voies respiratoires ainsi qu'à l'élution des virions produits au sein des cellules infectées[2],[3]. Elles appartiennent à la classe des glycoside hydrolases, qui sont des enzymes hydrolysant les composésO- et S-glycosylés, dont font également partie les amylases, enzymes humaines digestives décomposant les longues chaînes de résidus de glucose telles que l'amidon.
↑(en) Peter Palese, Kiyotake Tobita et Masahiro Ueda, « Characterization of temperature sensitive influenza virus mutants defective in neuraminidase », Virology, vol. 61, no 2, , p. 397-410 (PMID4472498, DOI10.1016/0042-6822(74)90276-1, lire en ligne)
↑(en) C. Liu, M. C. Eichelberger, R. W. Compans et G. M. Air, « Influenza type A virus neuraminidase does not play a role in viral entry, replication, assembly, or budding », Journal of Virology, vol. 69, no 2, , p. 1099-1106 (PMID7815489, PMCID188682, lire en ligne)