Neuroleptiques | ||
La chlorpromazine est le premier antipsychotique utilisé en médecine humaine, découvert en 1951. | ||
Identification | ||
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Code ATC | ATC N05A | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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Les neuroleptiques (du grec neuron, nerf et leptos, qui affaiblit) appelés également antipsychotiques (qui lutte contre les symptômes productifs des psychoses) sont des médicaments psychotropes de la classe des psycholeptiques. Ils sont utilisés pour traiter les psychoses et pour leur effet tranquillisant majeur.
Ils sont indiqués notamment dans le traitement de certaines affections psychiatriques telles que la schizophrénie, les troubles bipolaires et certains autres syndromes comportant des hallucinations, un délire et de l'agitation psychomotrice[1],[2],[3]. On admet généralement que les symptômes positifs de la schizophrénie (délires/hallucinations) répondent mieux aux neuroleptiques que les symptômes négatifs (retrait psychique, apragmatisme).
Une première génération de neuroleptiques connues sous le nom de neuroleptiques classiques ou typiques a été découverte en 1951 par Henri Laborit, il s'agit de la chlorpromazine. La plupart des médicaments de seconde génération, connus sous le nom de « neuroleptiques atypiques » ont été développés plus récemment, sauf la clozapine qui a été découverte en 1950 et testée en clinique dès 1970. Ces deux classes ont des profils d'effets indésirables différents[4],[5].
Les neuroleptiques sont aussi largement mésusés[6] dans la lutte contre l'insomnie, l'anxiété ou dans le syndrome de stress post-traumatique[7],[8], du fait notamment de leurs propriétés anxiolytiques[9], mais également pour leurs propriétés sédatives sur des patients agités.
Ils agissent au niveau de la transmission synaptique, en bloquant les récepteurs à la dopamine, notamment les récepteurs D2. Les plus récents agissent aussi sur les récepteurs à la sérotonine (5-HT). La recherche actuelle vise principalement à diminuer leurs effets secondaires et à améliorer les symptômes négatifs.