Noblesse belge

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Portraits : comtesse Louise Vilain XIIII (haut gauche), comte Louis de Merode (haut droit), baron Edmond de Sélys Longchamps (bas gauche), prince Eugène Ier de Ligne (bas droit).

La noblesse belge (néerlandais : Belgische adel ; allemand : Belgischer Adel) désigne, au sein du royaume de Belgique, les 32 500 personnes, appartenant aux 1 200 familles, qui ont reçu, par concession, reconnaissance ou admission, une faveur nobiliaire par le roi des Belges. Ces titres de noblesse sont reconnus, sans qu'aucun privilège n'y soit attaché, et figurent au registre national ainsi que sur tous les documents d'identité.

Ces titres de noblesse ont été conférés par les rois des Belges, par concession de noblesse, ou antérieurement par des souverains ayant régné sur les territoires qui forment aujourd'hui le royaume de Belgique (moyennant une reconnaissance de leurs titres par le roi des Belges) qui sont : les Pays-Bas bourguignons (1384-1556), les Pays-Bas méridionaux (1556-1795), Pays-Bas (1815-1830) ou le Saint-Empire (962-1806).

Sur les 1 200 familles de la noblesse belge, environ un tiers (± 400 familles) plonge leurs racines dans la noblesse Pays-Bas méridionaux et du Saint-Empire, avec des influences issues du système nobiliaire des Habsbourg. Les deux tiers restants (± 800 familles) ont été anoblis dans le courant du XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle, par les rois des Belges, pour services éminents rendus à la nation.

La Belgique est l'une des rares monarchies à avoir conservé sa politique d'anoblissement, ce renouvellement continu, par les anoblissements des grands capitaines d’industries (Boël, Vaxelaire, Empain, ...) a permis à la noblesse de rester le « gant de l’économie » car contrairement à l'idée répandue, les nobles belges se sont financièrement très bien adaptées à l’époque moderne et restent très actifs dans le monde des affaires.


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