L’ogive désigne la nervure diagonale en pierre au sommet reliant deux points d'appui en passant par la clef de voûte. Situées au sommet de la voûte, les ogives en se croisant permettent de reporter l'ensemble du poids de la voûte vers ses quatre supports. Parce que les ogives se croisent à la clef, la voûte qu'elles supportent est appelée voûte sur croisée d'ogives.
En transmettant l'essentiel du poids de la voûte en des points déterminés, les ogives permettent au bâtiment d'atteindre jusqu'à vingt mètres de haut, caractérisant ainsi l'architecture gothique[1] (que l'on nomme parfois « architecture ogivale »), quand les voûtes d'arêtes romanes ne pouvaient guère aller au-delà de dix mètres.
Cette technique de construction fut en usage de la fin du XIIe siècle jusqu'au milieu du XVIe siècle[1].