Représentant de Colombie | |
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Directeur Cartel de Medellín |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Pablo Emilio Escobar Gaviria |
Pseudonymes |
El Patrón, Don Pablo, El Padrino, El Tutur, El Diablo, El Mágico, El Zar de la Cocaína, El Duro, El Baron, El Doctor |
Nationalité | |
Domicile |
La Catedral (- |
Activités | |
Fratrie |
Roberto De Jesus Escobar Gaviria. Luz María Escobar (d) |
Conjoint |
María Victoria Henao (d) (de à ) |
Enfants |
Sebastián Marroquín Manuela Escobar (d) |
Propriétaire de | |
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Parti politique | |
Membre de | |
Condamné pour | |
Films notables |
Filmographie de Pablo Escobar (d) |
Pablo Emilio Escobar Gaviria, né le à Rionegro, Antioquia, Colombie, et mort le à Medellín, Colombie, est un trafiquant de cocaïne colombien. À la tête du cartel de Medellín, il a été l'un des principaux barons de la drogue dans les années 1980. Son cartel, au sommet de son activité, fournit environ 80 % de la cocaïne consommée aux États-Unis, pour un chiffre d'affaires annuel de 21,9 milliards de dollars américains. Souvent appelé « le roi de la cocaïne », il est le criminel le plus riche de l'Histoire, avec au début des années 1990 une fortune nette connue de 30 milliards de dollars[1] (équivalent à 59 milliards de dollars en 2020), ce qui fait de lui un des hommes les plus riches au monde à cette époque.
Escobar est né à Rionegro, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Medellín, et grandit dans la banlieue de cette dernière ville. Après avoir brièvement étudié à l'Universidad Autónoma Latinoamericana (es) de Medellín, une université privée créée en 1966 sur une dissidence de l'université de Medellín, il la quitte sans obtenir de diplôme et choisit de se lancer dans une carrière criminelle. Il débute dans la vente de cigarettes de contrebande, en vendant de faux tickets de loterie et participe à un réseau de vol de voitures. En 1970, il commence à travailler pour différents contrebandiers, souvent en kidnappant contre rançon, avant de se lancer dans le trafic de cocaïne. Il est le premier, en 1975, à établir des connexions de routes de contrebande en direction des États-Unis. Sa pénétration sur le marché américain de la drogue se fait de manière exponentielle[pas clair], en raison de la demande croissante de cocaïne. Dans les années 1980, il exporte mensuellement 70 à 80 tonnes de cocaïne de Colombie vers les États-Unis. Son réseau, connu sous le nom de cartel de Medellín, se retrouve opposé à d'autres cartels locaux ou étrangers. Il en résulte un grand nombre d'assassinats de membres de réseaux concurrents mais également d'officiers de police, de juges et de politiciens locaux et nationaux.
En 1982, il est élu suppléant à la Chambre des représentants de Colombie pour le Parti libéral colombien. Il entreprend aussi la construction de nombreux hôpitaux, écoles et églises dans l'ouest de la Colombie, ce qui lui procure une image positive auprès de l'Église catholique et des populations des villes qu'il fréquente. Cependant, l'importance de son activité de trafiquant fait qu'il est recherché par les gouvernements colombien et américain. Son influence grandissante plonge la Colombie dans un cycle de violence, à tel point que la Colombie devient un des hauts lieux mondiaux du meurtre. Activement recherché, il est tué le à Medellín par la police nationale colombienne, le lendemain de son 44e anniversaire[2].