Parti national britannique

Parti national britannique
(en) British National Party
Image illustrative de l’article Parti national britannique
Logotype officiel.
Présentation
Président Adam Walker
Fondation
Siège PO Box 213
Wigton
Cumbria
CA7 7AL, Angleterre[1]
Fondateur John Tyndall
Journal Identity
Mouvement de jeunesse Resistance (YBNP) (en)
Positionnement Extrême droite
Idéologie Nationalisme ethnique[2]
Fascisme britannique[3],[4],[5],[6]
Populisme de droite[7],[8]
Nationalisme blanc[9],[10],[11]
Ultranationalisme[7]
Euroscepticisme dur
Affiliation européenne AEMN[12]
Adhérents 500 (estimations, 2015)[13]
Couleurs Bleu, blanc, rouge
Site web bnp.org.uk

Le Parti national britannique (en anglais : British National Party, BNP) est un parti politique nationaliste britannique d'extrême droite, créé en 1982 par John Tyndall et dirigé depuis par Adam Walker, un ancien enseignant banni à vie de la profession[14] et installé à Spennymoor.

Le parti prône notamment des mesures contre l'immigration et encourage l'« inversion de l'invasion migratoire », c'est-à-dire le retour volontaire d'immigrés et de descendants d'immigrés vers leurs terres d'origine[15]. Le BNP milite également pour la réintroduction de la peine de mort et s'oppose au mariage homosexuel, au multiculturalisme et à ce qu'il perçoit comme étant une islamisation du Royaume-Uni.

L'idéologie du parti a été décrite comme étant fasciste ou néofasciste par des politologues et des commentateurs politiques mais le parti conteste ces qualificatifs. Initialement, seuls les « Britanniques autochtones » pouvaient adhérer au BNP mais depuis une décision de justice datée de 2010, tout le monde a la possibilité de rejoindre ce mouvement.

Une percée électorale en 2008 et 2009 a permis au BNP de décrocher plus de cinquante conseillers locaux, d'obtenir un siège au sein de l'Assemblée de Londres et de faire élire deux députés européens, Andrew Brons et Nick Griffin, dirigeant du parti de 1999 à 2014.

Mais après avoir échoué à obtenir un siège aux élections générales de 2010, le BNP a commencé à décliner. Certains groupes dissidents se sont formés et de nombreux électeurs se sont tournés vers l'UKIP.

En 2014, le parti a perdu ses élus européens tandis qu'en 2015, dans le cadre des élections générales, le BNP n'a pu présenter que huit candidats (soit trois cent trente-et-un de moins qu'en 2010) et n'a reçu qu'un peu plus de mille cinq-cents voix.

  1. (en) « View registration - The Electoral Commission », sur search.electoralcommission.org.uk (consulté le )
  2. Goodwin 2011, p. 7.
  3. David Renton, « 'A day to make history'? The 2004 elections and the British National Party », Patterns of Prejudice, vol. 1, no 39,‎ , p. 25 (DOI 10.1080/00313220500045170)
  4. (en) Nigel Copsey, « Changing course or changing clothes? Reflections on the ideological evolution of the British National Party 1999–2006 », Patterns of Prejudice, vol. 41, no 1,‎ , p. 61–82 (DOI 10.1080/00313220601118777, lire en ligne)
  5. Copsey 2004
  6. C Wood et W. M. L. Finlay, « British National Party representations of Muslims in the month after the London bombings: Homogeneity, threat, and the conspiracy tradition », British Journal of Social Psychology, vol. 47, no 4,‎ , p. 707–26 (PMID 18070375, DOI 10.1348/014466607X264103)
  7. a et b M. Golder, « Explaining Variation in the Success of Extreme Right Parties in Western Europe », Comparative Political Studies, vol. 36, no 4,‎ , p. 432 (DOI 10.1177/0010414003251176)
  8. Jocelyn A. J. Evans, « The dynamics of social change in radical right-wing populist party support », Comparative European Politics, vol. 3, no 1,‎ , p. 76–101 (DOI 10.1057/palgrave.cep.6110050, CiteSeerx 10.1.1.199.7394)
  9. Alastair Bonnett, « How the British Working Class Became White: The Symbolic (Re)formation of Racialized Capitalism », Journal of Historical Sociology, vol. 11, no 3,‎ , p. 316 (DOI 10.1111/1467-6443.00066)
  10. Les Back, Michael Keith, Azra Khan, Kalbir Shukra et John Solomos, « New Labour's White Heart: Politics, Multiculturalism and the Return of Assimilation », The Political Quarterly, vol. 73, no 4,‎ , p. 445 (DOI 10.1111/1467-923X.00499)
  11. Phyllis B. Gerstenfeld, Diana R. Grant et Chau-Pu Chiang, « Hate Online: A Content Analysis of Extremist Internet Sites », Analyses of Social Issues and Public Policy, vol. 3,‎ , p. 29 (DOI 10.1111/j.1530-2415.2003.00013.x)
  12. Goodwin 2011, p. 88.
  13. (en) « General Election 2015: The BNP has almost vanished from British politics », sur Independent (consulté le )
  14. (en) « Teacher banned for life appointed to replace Nick Griffin as BNP leader », sur The Guardian (consulté le )
  15. (en) « Democracy, Freedom, Culture ans Identity », sur Archive (consulté le )

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