Taxons concernés
Plusieurs genres dont :
Quelques espèces dont :
Perdrix (prononcé : /pɛʁdʁi/[1]) est un nom vernaculaire désignant plusieurs espèces d'oiseaux aux caractéristiques semblables et qui sont prisées comme gibier. En France, le terme argotique de tymbrale est parfois employé par substitution.
Au Québec, cependant, le nom perdrix est habituellement utilisé pour référer spécifiquement à la gélinotte huppée ; de même, le syntagme perdrix des savanes y est employé pour référer au tétras du Canada[2].
Selon la définition de Georges Cuvier, les perdrix sont des gallinacés de petite taille et aucune d'entre elles n'a en principe d'ergots[3]. Les études scientifiques ont montré que le terme de perdrix ne regroupe pas toutes les espèces issues d'un même ancêtre, autrement dit le groupe des perdrix est paraphylétique. Ce n'est donc pas un taxon. Les classifications scientifiques récentes, comme celle de la COI, regroupe la plupart de ces oiseaux au sein de la sous-famille des Perdicinae, entre autres du genre Perdix (sans le second « r ») avec lequel il ne faut pas confondre de nom français. Le terme perdrix a aussi désigné diverses autres espèces comme la Perdrix blanche, c'est-à-dire le Lagopède à queue blanche et la Colombe d'Hispaniola. D'autres espèces utilisent un nom composé avec perdrix comme les colombes perdrix. Certaines appellations ne désignent même pas des gallinacées, l'expression « perdrix des mers » désigne une sterne.
Les perdrix sont en déclin en France et perdent chaque année 1 % à 2 % de leurs effectifs[4].