L'expression de philosophie islamique[1] désigne les travaux philosophiques effectués dans le cadre de la civilisation islamique (arabe, persane ou mongole[réf. nécessaire]), ce qui inclut les philosophes musulmans, mais aussi des Juifs, Chrétiens et libres-penseurs. En un sens plus restreint, cette expression regroupe commodément l'ensemble du travail philosophique effectué par des penseurs de confession musulmane. À noter que la philosophie au Moyen Âge inclut la physique, la logique, l'éthique et la philosophie politique qui sont des « sciences profanes » et non sacrées. Ces sciences visent la connaissance du monde et de l'esprit humain par des moyens rationnels et non révélés. Les philosophes s'occupent aussi de questions théologiques en se servant des outils de la logique et de la métaphysique grecques, ce qui leur sera reproché par les traditionalistes et les littéralistes religieux. La philosophie est cependant pratiquée dans un cadre religieux la plupart du temps. Il existe aussi des libres-penseurs comme Ibn al-Rawandi et Rhazès.