Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
La philosophie postmoderne est parfois confondue à tort avec le postmodernisme en tant que mouvement artistique, surtout dans l'architecture[7], qui en est un précurseur[8].
↑Voir François Cusset, French theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, La Découverte, Paris, 2003. Voir aussi l'article La French theory, métisse transatlantique, Sciences Humaines, N° Spécial N° 3 - Mai -Juin 2005, Foucault, Derrida, Deleuze : Pensées.
↑La réception du mot doit beaucoup, en France, au livre de Jean-François Lyotard : La condition postmoderne (1979).
↑Cf. Gilbert Hottois, De la Renaissance à la Postmodernité : Une histoire de la philosophie moderne et contemporaine, ch. 20 : « Trois philosophes français de la différence », éd. De Boeck Université, 2001, p. 422. « Foucault, Deleuze et Derrida ont explicitement pris leurs distances par rapport au structuralisme. L'évolution de Deleuze et de Derrida a progressivement accentué les caractères post-modernes de leur œuvre. »
↑Avec un bémol cependant : Žižek critique les cultural studies et se réclame plutôt du modernisme. Voir le chapitre cinq de Vous avez dit totalitarisme ?.
↑Voir dans l'article Michel Foucault, section « Philosophie », la sous-section « Affiliation philosophique ».
↑« Comme on le sait, c’est l’architecture qui a offert à la philosophie le concept de postmodernité. Sa vocation au sein du champ architectural était, au départ du moins, tout à fait claire. Il avait l’ambition de sonner le glas de la modernité architecturale, et, en particulier, de ses dérives fonctionnalistes. Ce diagnostic a, je crois, été dramatisé avec le plus de force au début de l’ouvrage de Ch. Jencks Le langage de l’architecture post-moderne (paru en 1979) […] Toutefois, très rapidement, cette profession de foi a excédé le champ de l’analyse architecturale de sorte que la revendication postmoderniste s’est très vite présentée comme une critique radicale de la modernité, de ses soubassements et de ses présupposés, répondant d’ailleurs ainsi à l’ambition englobante assumée par le modernisme architectural dans ses diverses formes (Le Corbusier, Bauhaus,...). » Jean-Louis GENARD, « Modernité et post-modernité en architecture », Réseaux, revue interdisciplinaire de philosophie morale et politique, n° 88-89-90, 2000, " Modernité et postmodernité ", p. 95-110;