Portail de la Normandie
La Normandie est une des régions historiques de la France métropolitaine, comptant environ 3,568 millions d'habitants — les Normands — (2012), pour une superficie de 29 906 km2. Après avoir été découpée en deux régions administratives, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie, elle est réunifiée en 2016 en une région Normandie, dont le chef-lieu est Rouen, à l'occasion de la réforme des collectivités territoriales. Cinq départements la composent : le Calvados, l'Eure, la Manche, l'Orne et la Seine-Maritime. Elle comprend, de surcroît, quelques communes faisant partie de la Normandie historique et qui en ont été détachées à la Révolution pour être incorporées à la Mayenne, faisant aujourd'hui partie de la région Pays de la Loire.
Enfin, les bailliages insulaires de Jersey et de Guernesey qui font partie de la Normandie historique n'ont pas été rattachés à la France en 1204 et relèvent directement de la couronne d'Angleterre.
Les dernières modifications des 15 538 articles de Wikipédia liés au portail.
Les léopards, symboles de la Normandie
Blason de la Normandie
La province historique | |
---|---|
Les régions administratives (actuelle et anciennes) | |
Les cinq départements | |
Les îles Anglo-Normandes | |
La langue normande | |
L’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées, principalement le Canada, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée en France au sud de la ville de Caen lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le , avec pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l'est du front pour faciliter à l'ouest l'opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin.
Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le Lieutenant général (en France, général de corps d'armée) Guy Simonds. Elle s'oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d'armée SS) Josef Dietrich qui obtient un succès défensif certain.
Dans la nuit du 24 au , à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l'appui de chars et de l'artillerie, Simonds lance l'infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May-sur-Orne, Verrières et Tilly-la-Campagne pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l'exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel John Meredith Rockingham (en), toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande de la nuit et de la matinée. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d'après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ.
Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces armées canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le raid de Dieppe, qui fait, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat.
L'opération Spring est aussi emblématique de l'incompréhension, par le commandement suprême des forces alliées, de la stratégie utilisée par le général britannique Bernard Montgomery. Le général américain Dwight D. Eisenhower veut une guerre de mouvement, avec des gains territoriaux importants. Mais Montgomery s'en tient toujours à des actions d'envergure limitée même pour la prise de Caen car il se heurte continuellement, tout au long de la bataille de Normandie, à une résistance allemande acharnée. Il s'en tient en fait à l'exposé initial de sa stratégie : attirer le gros des forces allemandes à l'est du front pour permettre la percée à l'ouest en direction de la Bretagne. Alors qu'Eisenhower veut une action décisive pour percer sur la route de Falaise, Montgomery donne des instructions verbales à Simonds de limiter l'engagement des troupes canadiennes.
L'échec de l'opération Spring et la réussite de l'opération Cobra valent à Montgomery la perte de son commandement sur les troupes américaines et à Simonds de vives critiques.
Les dernières modifications des 15 538 articles de la Normandie
Hippodrome de Deauville-La Touques • Hippodrome de Deauville-Clairefontaine • Hippodrome de Cabourg • Hippodrome de la Prairie à Caen • Hippodrome de la Trésorerie à Lisieux • Hippodrome Robert-Auvray à Vire • Hippodrome d'Argentan • Hippodrome de La Glacerie • Hippodrome du Martinet à Agon-Coutainville • Hippodrome Maurice-Jan à Pontorson • Hippodrome d'Alençon • Hippodrome Gabriel-Lefrand à Bréhal • Hippodrome Maurice de Folleville à Carentan • Hippodrome de Saultchevreuil à Villedieu-les-Poêles • Hippodrome d’Avranches • Hippodrome de Bagnoles-de-l’Orne • Hippodrome de la Croix des Landes à Dromfront • Hippodrome de la Couperée à Dozulé • Hippodrome des Grèves à Genêts • Hippodrome de Longueville-Bréville à Granville • Hippodrome de la Madeleine à Hiesville • Hippodrome de la Cale à Jullouville • Hippodrome Jean-Gabin à Moulins-la-Marche • Hippodrome de La Fontaine au Sap • Hippodrome Les Pins à Portbail • Hippodrome de Rânes • Hippodrome de la Dives à Saint-Pierre-sur-Dives • Hippodrome de Valognes • Hippodrome de la Bergerie au Pin-au-Haras • Hippodrome du Perche à Mortagne-au-Perche • Hippodrome de Graignes • Hippodrome des Andelys • Hippodrome d'Evreux • Hippodrome de Bernay • Hippodrome du Neubourg • Hippodrome de Francheville • Hippodrome de Saint-Aubin-lès-Elbeuf • Hippodrome de Dieppe • Hippodrome de Bihorel • Hippodrome de Gournay-en-Bray • Hippodrome de Bacqueville-en-Caux • Hippodrome de Rouen-Mauquenchy • Hippodrome de Bourigny + Pôle hippique de Saint-Lô
Il existe de nombreux moyens pour aider à améliorer Wikipédia :
Pour laisser un message, cliquez ici. |