Positivisme varsovien

Cygnes de Józef Chełmoński

Le Positivisme polonais dit parfois varsovien est à la fois un mouvement social et littéraire, dont les représentants, marqués par la défaite sanglante et le grand coût humain et matériel de l’insurrection polonaise de 1863[1], rejettent le romantisme politique et révolutionnaire et prônent un programme social positif qui a pour but de souder la nation meurtrie et de relever le pays ruiné à la fois intellectuellement et économiquement. C'est par le biais d’un développement économique, social et culturel des masses, que les postivistes polonais cherchent à garder en vie, en l’absence d’État indépendant, l’esprit national polonais avec l’espoir à long terme de recouvrer une souveraineté pleine et entière perdue en 1795, lorsque partagé entre les voisins autrichien, prussien et russe, l’État polonais a disparu des cartes de l’Europe.

Le courant né après 1864, atteint son apogée dans les années 1880 et décline dans les années 1890, cédant progressivement sa place au courant moderniste de la Jeune Pologne[2].

  1. Julian Krzyżanowski (red.), Literatura polska : przewodnik encyklopedyczny, T. 2 : N–Ż., Warsza, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, (ISBN 83-01-01520-9), p. 228
  2. Czesław Miłosz (trad. de l'anglais), Historia literatury polskiej : do roku 1939, Kraków, Społeczny Instytut Wydawniczy „Znak”, , 526 p. (ISBN 83-7006-424-8), p. 327

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