Puits Arthur-de-Buyer Siège no 11 | |||||
Puits no 11 A | |||||
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Coordonnées | 47° 40′ 37″ nord, 6° 36′ 51″ est[BRGM 1] | ||||
Début du fonçage | 1894 | ||||
Mise en service | 1900 | ||||
Profondeur | 1 010 mètres | ||||
Diamètre | 4 mètres | ||||
Étages des accrochages | 810, 860 et 1 000 | ||||
Arrêt | 1954 (extraction) | ||||
Remblaiement ou serrement | 1959 | ||||
Puits no 11 B | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 36″ nord, 6° 36′ 51″ est[BRGM 1] | ||||
Début du fonçage | 1894 | ||||
Mise en service | 1900 | ||||
Profondeur | 860 mètres | ||||
Diamètre | 4 mètres | ||||
Étages des accrochages | 810 et 860 | ||||
Arrêt | 1954 (aérage et secours) | ||||
Remblaiement ou serrement | 1959 | ||||
Administration | |||||
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Commune | Magny-Danigon | ||||
Caractéristiques | |||||
Compagnie | Houillères de Ronchamp | ||||
Groupe | Électricité de France | ||||
Ressources | Houille | ||||
Géolocalisation sur la carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : France
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Le puits Arthur-de-Buyer (ou puits no 11) est l'un des principaux puits des houillères de Ronchamp, situé sur le territoire de la commune de Magny-Danigon, dans le département français de la Haute-Saône et la région Bourgogne-Franche-Comté. Ce puits est creusé dès 1894 pour assurer l'avenir de la compagnie minière qui se trouve dans une situation délicate à cette époque. Le projet est mené par Léon Poussigue, directeur des houillères depuis 1891. Il est chargé de diriger des travaux de creusement, de concevoir les bâtiments et d'installer chaque machine. Le siège est baptisé du nom du président Arthur de Buyer, en fonction depuis 1876 et parti à la retraite lors de la mise en activité de la fosse.
Le puits est en activité de 1900 jusqu'au début des années 1950 et connait une rénovation en 1928. Sa profondeur est de 1 010 mètres, ce qui en fait le puits de mine le plus profond de France au début du XXe siècle, et le premier à y dépasser la profondeur symbolique de 1 000 mètres. Après que l'on y a exploité la houille pendant près d'un demi-siècle et tenté d'exploiter de l'uranium après la Seconde Guerre mondiale, il fait l'objet de plusieurs tentatives de reconversion, avant de se retrouver en ruine au début du XXIe siècle.
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