Quinacrine

Quinacrine
Image illustrative de l’article Quinacrine
Énantiomères de la quinacrine
R-quinacrine (en haut) et S-quinacrine (en bas)
Identification
Nom UICPA (RS)-N'-(6-chloro-2-methoxy-acridin-9-yl)- N, N-diethyl-pentane-1,4-diamine
Synonymes

mépacrine

No CAS 83-89-6
No ECHA 100.001.371
Code ATC P01AX05
DrugBank APRD00317
PubChem 237
SMILES
InChI
Apparence Solide
Propriétés chimiques
Formule C23H30ClN3O  [Isomères]
Masse molaire[1] 399,957 ± 0,023 g/mol
C 69,07 %, H 7,56 %, Cl 8,86 %, N 10,51 %, O 4 %,
Propriétés physiques
fusion 248 à 250 °C
Solubilité 0,029 6 mg L−1 eau à 25 °C
Pression de vapeur saturante 1,75 × 10−10 mmHg à 25 °C
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 80 à 90 %
Demi-vie d’élim. 5 à 14 jours
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique anti-protozoaire

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La quinacrine est un médicament antiprotozoaire dérivé de l'orangé d'acridine.

La quinacrine, ou mépacrine, ou encore atebrine, a été découverte vers 1932 par des chercheurs de Bayer, société qui avait déjà mis sur le marché le premier antimalarique de synthèse en 1926, la plasmoquine[2]. Utilisée au cours de la même décennie dans les campagnes antipaludiques, en association avec la rhodoquine[3], puis par les forces armées pendant la Seconde Guerre mondiale[4], elle a été réintroduite dans les années 1960 aux États-Unis dans le traitement de la lambliase et du lupus.

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. L. J. Bruce-Chwatt, « Changing Tides of Chemotherapy of Malaria », Brit. Med. J., 1964, 1, p. 582
  3. P. Berny et L. Nicolas, Note sur la campagne antipaludique effectuée en 1936 à la crique Anguille Guyane française avec la médication mixte quinacrine-rhodoquine
  4. « Changing Tides of Chemotherapy of Malaria », op. cit.

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