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Lieu | Aéroport international d'Entebbe (Ouganda) |
Issue | 102 otages sur 105 secourus |
Israël Soutenu par : Kenya |
FPLP-OE (en) Revolutionäre Zellen Ouganda |
Yékoutiel Adam Dan Shomron Benny Peled Yonatan Netanyahou † |
Wadie Haddad Wilfried Böse † Idi Amin |
35 commandos du sayeret Matkal, 116 parachutistes et fantassins pour l'appui, ainsi que l'équipage aérien et le personnel de secours | 7 terroristes Nombre de soldats ougandais inconnu |
Soldats israéliens 1 commando tué 5 commandos blessés Otages 3 otages tués 10 otages blessés 1 otage exécutée après le raid |
Terroristes Tous les 7 tués Soldats ougandais 20 soldats tués Nombre de soldats ougandais blessés inconnu Entre 10 et 25 %[1] de la flotte aérienne ougandaise détruite |
Coordonnées | 0° 02′ 42″ nord, 32° 26′ 36″ est | |
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Le raid d'Entebbe, aussi connu sous le nom opération Entebbe ou opération Thunderbolt, s'est déroulé dans la nuit du au , à l'aéroport international d'Entebbe en Ouganda. Organisé par Israël, il a pour objectif de libérer les otages d'un avion détourné par un commando composé de membres du Front populaire de libération de la Palestine et des Cellules révolutionnaires. Réussissant à libérer la quasi-totalité des otages encore retenus, le raid est considéré comme une réussite militaire israélienne.
Le raid a été appelé opération Tonnerre par les forces militaires israéliennes l'ayant planifié et exécuté. Il a été nommé rétroactivement opération Jonathan[2] après la mort du colonel Yonatan Netanyahou[3], « Jonathan », le seul soldat israélien tué au cours du raid, frère aîné du futur Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Salué par la population israélienne, il fut en revanche ressenti comme un camouflet par l'Ouganda et son président, Idi Amin Dada, qui voulait profiter de la prise d'otages pour regagner la confiance de la communauté internationale.