Au sens botanique, un rejet (tout nouveau « jet », terme ancien signifiant « pousse »)[1] est une nouvelle pousse feuillée apparaissant sur une plante ligneuse à la suite d'une cassure naturelle ou d'une coupe d'origine anthropique.
Moyen de défense, il peut être naturel sur les plantes à port arbustif (développement à la suite d'une cassure chez le troène, le buis) ou consécutif à un traumatisme d'origine anthropique (à la suite d'un recépage, un étêtage, une taille ou un élagage, donnant naissance typiquement au « rejet de souche »). L'arbre présente alors un déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne qu'il compense en émettant les rejets nécessaires au retour à l'équilibre.
Les rejets sont issus de bourgeons proventifs (rameaux épicormiques se développant en position habituelle à l'aisselle d'une feuille, après un temps de latence) ou bourgeons adventifs (se développant en circonstance et position inhabituelles). Ils se développent à proximité d'une coupe ou d'une cassure, ce qui les différencie des gourmands qui se développent partout ailleurs[2].