Le remembrement consiste en une réorganisation foncière par une redistribution des parcelles. Il s'agit le plus souvent d'un remembrement rural, qui a pour but la constitution d'exploitations agricoles d’un seul tenant sur de plus grandes parcelles afin de faciliter l'exploitation des terres.
Il vise aussi l'aménagement rural du périmètre où est mis en œuvre le regroupement des terres agricoles appartenant à un ou plusieurs agriculteurs.
En 2014, à la suite des propositions du Grenelle de l'environnement et d'un groupe de réflexion agricole[1], un projet de loi devant être examiné mi-2014 propose la possibilité de procéder à un « remembrement à finalité environnementale ».
Il existe également un remembrement urbain[2], opéré notamment après des destructions par faits de guerre. Ce fut par exemple le cas après la Seconde Guerre mondiale[3].
↑« Les agriculteurs, producteurs d'eau potable », coll. Les notes de la SAF : Échanges et réflexions ; note rédigée par Carole HERNANDEZ ZAKINE, docteur en droit de l’environnement appliqué à l’agriculture ; responsable du pôle Réflexion de la SAF, société créée en 1867, et se présentant en 2014 comme « think tank agricole indépendant à vocation nationale et européenne », édité en février 2013, PDF, 32 pages, voire le § Remembrement à finalité environnementale en particulier hydrologique, page 29-30 sur 32.