Romano Prodi

Romano Prodi
Illustration.
Romano Prodi en 2014.
Fonctions
Ministre italien de la Justice
(intérim)

(21 jours)
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Prodi II
Prédécesseur Clemente Mastella
Successeur Luigi Scotti
Président de l'assemblée nationale du Parti démocrate italien

(6 mois et 2 jours)
Secrétaire Walter Veltroni
Prédécesseur Parti fondé
Successeur Rosy Bindi
Président du Conseil des ministres d'Italie

(1 an, 11 mois et 21 jours)
Président Giorgio Napolitano
Gouvernement Prodi II
Législature XVe
Coalition L'Union
Prédécesseur Silvio Berlusconi
Successeur Silvio Berlusconi

(2 ans, 5 mois et 3 jours)
Président Oscar Luigi Scalfaro
Gouvernement Prodi I
Législature XIIIe
Coalition L'Olivier
Prédécesseur Lamberto Dini
Successeur Massimo D'Alema
Député italien

(2 ans)
Élection 9-10 avril 2006
Circonscription Émilie-Romagne
Législature XVe

(3 ans, 4 mois et 7 jours)
Élection 21 avril 1996
Circonscription 12e d'Émilie-Romagne (Bologne - Mazzini)
Législature XIIIe
Président de la Commission européenne

(5 ans, 2 mois et 6 jours)
Législature Ve
Coalition PPE-PSE-ELDR-FEPV
Commission Prodi
Prédécesseur Manuel Marín
Successeur José Manuel Durão Barroso
Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat

(3 mois et 24 jours)
Président du Conseil Giulio Andreotti
Gouvernement Andreotti IV
Prédécesseur Carlo Donat-Cattin
Successeur Franco Nicolazzi
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Scandiano (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Parti démocrate
Diplômé de Université catholique du Sacré-Cœur
London School of Economics
Profession Universitaire
Économiste
Religion Catholicisme

Signature de Romano Prodi

Romano Prodi Romano Prodi
Présidents de la Commission européenne
Présidents du Conseil des ministres d'Italie
Ministres de l'Industrie d'Italie

Romano Prodi, né le à Scandiano, est un économiste et homme d'État italien, membre du Parti démocrate (PD).

Ministre de l'Industrie entre 1978 et 1979, il dirige ensuite à deux reprises l'Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1995, il fonde la coalition de centre gauche « L'Olivier », qu'il conduit à la victoire aux élections anticipées de 1996.

Il est alors nommé président du Conseil des ministres, poste auquel il est contraint de renoncer au bout de deux ans seulement. Toutefois, en 1999, il est désigné président de la Commission européenne, en remplacement de Jacques Santer. Au cours de son mandat de cinq ans, il mène à bien l'élargissement de l'Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l'UE.

Un an après avoir quitté cette fonction, il remporte les premières primaires citoyennes italiennes, organisées pour choisir le chef de file de L'Union, une vaste coalition de centre gauche et de gauche. L'alliance remportant, sur le fil, les élections générales d'avril 2006, il retrouve la présidence du Conseil. La fragilité de la coalition conduit le gouvernement à être mis en minorité au Sénat en , mais Prodi finit par conserver la confiance des deux chambres.

Élu président du nouveau Parti démocrate (PD) en , il est obligé de démissionner de la présidence du Conseil, en , après avoir perdu un vote de confiance à la chambre haute, du fait du retrait d'un petit parti de la majorité. Pour les élections anticipées d'avril, il laisse le leadership électoral à Walter Veltroni. À l'issue du scrutin, qui voit la défaite du centre gauche, il renonce à présider le PD et se retire du devant de la scène politique.

En 2013, il est choisi comme candidat à la présidence de la République par la coalition de centre gauche mais n'est pas élu à l'issue du quatrième tour de scrutin. Après cet échec, Prodi quitte le PD et met un terme définitif à sa carrière politique.

Son frère Vittorio Prodi est aussi un homme politique.


From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy